Al-Ahram Hebdo, Voyages | Regard pluriel sur un patrimoine impressionnant
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 Semaine du 15 au 21 août 2007, numéro 675

 

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Voyages

Livres. Deux grands titres viennent d’être publiés par la Bibliotheca Alexandrina et par le Conseil suprême de la culture évoquant des aspects importants de l’architecture islamique.

Regard pluriel sur un patrimoine impressionnant

Al-Tagdid wal taëssil fi omaret al-mogtamaat al-islamiya ... Tagrobet gaëzet Al-Agha Khan lil omara (la nouveauté et l’enracinement dans l’architecture des sociétés islamiques ... Expérience du prix de la fondation Agha Khan pour l’architecture) est le premier titre qui vient d’être publié par la Bibliotheca Alexandrina dans le cadre d’un programme commun de publication en coopération avec Kitab Al-Yom (publié par Akhbar Al-Yom). Edité par le Dr Ismaïl Séragueddine, directeur de la Bibliotheca Alexandrina, ce livre est en fait la deuxième édition d’un ouvrage qui a déjà paru à Genève, en 1989. « J’ai estimé nécessaire de rééditer cet ouvrage dix-huit ans après sa première édition, dans le cadre de la célébration du vingt-cinquième anniversaire du prix de l’Agha Khan en 2007 », explique Ismaïl Séragueddine qui était parmi les premiers invités à la participation au comité du jury du prix de l’Agha Khan pour l’architecture.

Séragueddine a commencé son ouvrage par la définition du prix Agha Khan pour l’architecture accordé à une œuvre réalisée dans le style islamique qui daterait de deux à vingt-cinq ans avant la date de la nouvelle session du prix. Cette œuvre doit être réalisée dans un pays islamique ou par un architecte musulman dans une société non musulmane. Le prix Agha Khan pour l’architecture est accordé également aux projets de restauration et de développement de l’un des sites, des villes ou des édifices islamiques.

L’auteur cite ensuite les neuf sessions de ce prix, les publications, les conférences et les célébrations organisées et tenues pour annoncer les lauréats. Il a décrit les œuvres et les projets sélectionnés par le comité du jury du prix et a cité en détail leur location et une partie de leur histoire ...

Parmi les œuvres égyptiennes qui ont gagné le prix figure Beit Halawa dans la région de Agami à Alexandrie, qui a remporté un prix lors de la première session tenue en Inde, en 1980. Dans la deuxième session, en 1983, deux projets égyptiens ont gagné : la restauration de Darb Kormoz, situé au cœur du Caire fatimide et le centre de Wissa Wassef pour les arts à Harraniya, à Guiza. Le projet de développement urbanistique de la ville d’Ismaïliya a gagné en 1986 un prix dans la troisième session. En 1992, pour la cinquième session, le jardin culturel pour les enfants, à Sayeda Zeinab, a remporté un prix. On doit attendre la huitième session, en 2001, pour que l’Egypte soit une sixième fois lauréate pour le Musée de la Nubie, à Assouan. Et à la neuvième et dernière session, en 2004, la Bibliotheca Alexandrina a gagné le prix pour sa conception originale au bord de la mer.

 

Dar Al-Saltana

L’auteur du second titre sur l’architecture, Dar Al-Saltana fi Masr ... Al-Emara wal tahawolat al-siyassiya (la maison du sultanat en Egypte ... l’architecture et les tournants de la politique), est un autre responsable à la Bibliotheca Alexandrina : le Dr Khaled Azab, responsable du centre des calligraphies de la Bibliotheca. Venant d’être publié par le Conseil Suprême de la Culture (CSC) du Caire, cet ouvrage a un titre ambitieux qui n’a pas été beaucoup traité par les chercheurs. Il porte sur les maisons, voire les résidences des sultans et des gouverneurs et les sièges du pouvoir de l’Egypte, leur emplacement, leur développement et leur architecture ; et cela à travers les différentes époques islamiques depuis la pénétration de l’islam sous Amr Ibn Al-Aas, passant par les Fatimides, les Ayyoubides, les Mamelouks et jusqu’à l’accès des Ottomans au pouvoir ...

Le livre est divisé en six chapitres, dont le premier est consacré aux résidences des gouverneurs depuis Amr Ibn Al-Aas qui a fondé Al-Fostat comme capitale du pays et siège pour les miliciens en passant par Al-Askar (capitale des Abbassides), Al-Qataïe (capitale des Toulounides), Le Caire (capitale des Fatimides) et jusqu’à l’avènement des Ayyoubides. Dans les chapitres de deux à quatre, il a abordé la construction de la Citadelle à l’époque des Ayyoubides par Bahaeddine Qaraqouche, les éléments et les caractères qui permettent à cet établissement fortifié d’être le siège du pouvoir : citons entre autres sa position géographique, ses murailles, ses tours, ses mosquées, ses palais et ses diwans. Il a ensuite consacré un chapitre à la Citadelle à l’époque de Mohamad Ali et ses descendants. Le cinquième chapitre traite la transformation politique en Egypte et l’utilisation des palais comme résidences. Dans le dernier chapitre, l’auteur a présenté une sorte d’étude, voire une analyse sur la relation entre l’architecture et la politique ou ce que l’auteur appelle « l’architecture politique ». 

Illustré de photos et de dessins explicatifs (en noir et blanc), cet ouvrage peut être considéré comme référence ou source de documentation pour étudiants, chercheurs et spécialistes dans le domaine de l’architecture islamique ainsi qu’en histoire de la politique. L’une des rares objections à ce livre est qu’il est imprimé en petits caractères souvent difficiles à lire .

Amira Samir

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