Al-Ahram Hebdo, Opinion
  Président Morsi Attalla
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
Nos Archives

 Semaine du 25 au 31 Juillet 2007, numéro 672

 

Contactez-nous Version imprimable

  Une

  Evénement

  Enquête

  Dossier

  Nulle part ailleurs

  Invité

  Egypte

  Economie

  Monde Arabe

  Afrique

  Monde

  Opinion

  Société

  Arts

  Livres

  Littérature

  Visages

  Environnement

  Voyages

  Sports

  Vie mondaine

  Echangez, écrivez



  AGENDA


Publicité
Abonnement
 
 
Opinion

Mohamed Salmawy

Salama A. Salama

Morsi Attalla
 

Anas Fawzi
Homme d’affaires francophone


Edito

Partialité

L’Administration Bush, confrontée à l’impopularité croissante de la guerre en Iraq, multiplie les effets d’annonce au Moyen-Orient, sans toutefois signaler de changement de stratégie sur le dossier israélo-palestinien.

Confronté à la pression de plus en plus insistante des pays arabes et européens pour relancer le processus de paix au Proche-Orient, quitte à en charger l’ex-premier ministre britannique Tony Blair, le nouveau représentant du Quartette pour le Proche-Orient, le président George W. Bush a annoncé la semaine dernière la tenue d’une conférence internationale sur le Proche-Orient en septembre. Cette annonce a été aussitôt saluée aussi bien par les Européens que par les Etats arabes impliqués dans la recherche d’une solution à la question palestinienne.

Or, la Maison Blanche, qui y voit un moyen de pousser la normalisation entre Israël et les pays arabes et d’affaiblir le Hamas, aujourd’hui maître de la bande de Gaza, face au Fatah du président palestinien modéré Mahmoud Abbass, a prévenu qu’il ne fallait pas nourrir de grands espoirs sur l’issue des pourparlers, en déclarant qu’il ne s’agirait pas d’une « grande conférence pour la paix », mais d’une rencontre dont l’objectif est de trouver les moyens de construire des institutions fondamentales et essentielles pour les Palestiniens. Avant même cette mise au point, Dennis Ross, qui fut l’émissaire au Proche-Orient de Bill Clinton, avait estimé que les effets de cette conférence risquaient de n’être que « symboliques ».

Il n’y a donc pas grand-chose à attendre de cette conférence. Un constat qui confirme une fois de plus la partialité de Washington et son alignement sur la politique d’Israël. Ce constat est corroboré par la fin de non-recevoir opposée par la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, à la demande des pays arabes, de l’Autorité palestinienne et de plusieurs gouvernements européens, d’élargir le mandat de l’émissaire du Quartette sur le Proche-Orient pour lui permettre de ramener les différentes parties à la table des négociations et de créer une nouvelle dynamique de paix. Critiqué pour son immobilisme sur le processus de paix israélo-palestinien, faisant ainsi le jeu de l’Etat hébreu, Washington entend garder entier entre ses mains ce dossier, sans permettre à M. Blair d’œuvrer à la reprise des négociations sur le statut final des territoires palestiniens entre Israéliens et Palestiniens, pourtant la clé de la paix dans la région.

 




Equipe du journal électronique:
Equipe éditoriale: Névine Kamel- Howaïda Salah - Chourouq Chimy
Assistant technique: Karim Farouk
Webmaster: Samah Ziad

Droits de reproduction et de diffusion réservés. © AL-AHRAM Hebdo
Usage strictement personnel.
L'utilisateur du site reconnaît avoir pris connaissance de la Licence

de droits d'usage, en accepter et en respecter les dispositions.