Eau . Beaucoup de
citoyens dans le pays du Nil souffrent du manque d’eau. Un de nos lecteurs
exprime
son indignation.
SOS soif
Je
lance un cri d’alarme à tous les responsables de ce pays : au secours, nous
avons soif !
Aujourd’hui,
plusieurs villes souffrent d’un manque terrible d’eau. Dans la nouvelle ville
d’Al-Chourouq, l’eau manque depuis près de six mois.
Nous
sommes dans des situations très graves, pas d’eau pour nous laver, pour manger,
pour vivre. Comment respirer et vivre sans eau ?
Si les
grandes personnes résistent, ni les enfants, ni les personnes âgées ne le
pourront.
Comment
pouvons-nous laisser le pays souffrir d’une telle catastrophe ?
Où
sont les responsables ?
Je
pense que le problème est toujours le même, c’est-à-dire la gestion. Ceux qui
nous gouvernent n’ont pas encore la bonne politique pour la gestion de notre
quotidien.
Pourquoi
personne ne bouge, personne ne fait rien, et le problème ne fait que s’aggraver
? Aider les habitants d’Al-Chourouq, de Fayçal et de Guiza.
Manger,
boire, vivre, nourrir les bébés, donner à boire à la terre : l’eau est
indispensable à tout le monde.
Comment
croire que le pays du Nil peut souffrir d’un problème d’eau ?
Sommes-nous
en Somalie ou au Soudan pour souffrir autant ?
Ahmad Adel,
Le Caire.
Eté et embouteillage
L’été
est là, depuis le 21 juin. C’est la saison des vacances, de la grosse chaleur,
mais aussi ... de l’embouteillage. Chose étrange et rare au Caire, car il y a
quelques années, lorsque « l’école est finie », les examens officiels aussi,
tout le monde pliait bagage et s’en allait vers la mer ou vers d’autres
horizons à l’étranger, fuyant les grosses chaleurs et l’embouteillage des rues.
Aujourd’hui,
beaucoup de choses ont changé. La mauvaise situation économique aidant, les
familles pensent mille et une fois avant de prendre la décision de pouvoir
respirer un peu d’air frais au bord de la mer ou encore de louer une maison
estivale ou même, chose devenue hors d’accès, de s’offrir un week-end ou
quelques jours à l’hôtel pour reprendre leur souffle avant le prochain round de
lutte dans la vie et pour la vie.
Les
vacances, dit-on, sont nécessaires pour l’être humain. Il en a vraiment besoin
comme il a besoin d’eau et de nourriture pour vivre. Mais lorsqu’il est
condamné à rester dans le pays et dans la ville « étouffante » de chaleur du
Caire, le cas devient plutôt désespéré. La raison ? L’embouteillage et les amas
de voitures qui se bousculent dans les rues, orchestrées de coups de klaxons
des plus sonores.
Eh
bien oui, le citoyen, empêché de pouvoir prendre la fuite pour se relaxer, doit
subir et la chaleur et l’embouteillage, alors qu’auparavant, les rues se
vidaient au Caire en été, et on avait la sensation ou plutôt « l’illusion »
d’être bien en forme, de se sentir bien dans sa peau, comme au bord de la mer,
loin du bruit assourdissant qui nous entoure et nous envahit de toutes parts.
Sara Nour,
Le Caire.
Rien que de la négligence
La
devise de l’an 2007 est la négligence ! Si vous lisez les sujets qui se
déroulent chaque jour, vous remarquerez que le mot le plus fréquent est la
négligence.
Ça
se voit clairement dans le secteur médical ; parmi les graves problèmes, les
pochettes de sang pollué, donner des doses excessives d’anesthésie, le manque
d’expérience et surtout la catastrophe de la contamination par le virus de
l’hépatite C des 7 enfants qui suivaient le traitement contre le diabète à
l’hôpital d’Alexandrie.
Il en
est de même dans le secteur de l’éducation. On peut citer quelques problèmes,
des centaines de problèmes, comme, par exemple : la difficulté des épreuves de
la sanawiya amma (Bac), les feuilles des examens qui ont pu parvenir aux élèves
avant l’heure des épreuves, les professeurs et les correcteurs qui souffrent de
mauvais traitements, la haute température, la tension et la pression, etc., la
catastrophe qui a eu lieu à Assouan, où 1 721 feuilles de réponses de l’examen
de la langue anglaise ont pris feu.
Je
pense que tout le monde est à même de constater les conséquences de la
négligence en Egypte.
Quelle
honte de savoir que le pays du Nil souffre d’une pénurie d’eau et lorsqu’il y
en a, elle est totalement polluée.
Ce
problème ne touche pas seulement les villages, mais aussi la capitale. Certains
quartiers populaires souffrent du même problème et pas seulement les quartiers
chic. Il y a autant dans les villes nouvelles, comme Al-Chourouq. Comment
imaginer que des gens vivent sans eau pendant des mois ! Réagissons donc face à
ces catastrophes.
Doaa Salah,
Le Caire.
Cri et larmes de la sanawiya amma
Enfin,
les résultats du bac sont là et ils sont arrivés avec leur malheur et leur
bonheur. Franchement, je ne comprends pas comment un élève peut travailler 10
heures par jour pour enfin avoir seulement 85 %. Les jeunes ont raison de se
révolter car ils ne savent plus quoi croire ni qui croire. Mon frère a beaucoup
travaillé pendant toute l’année, et ma mère a beaucoup dépensé pour les cours
particuliers, mais malheureusement, le résultat n’est ni bon ni mauvais, soit
85 %. Le garçon est totalement déprimé.
D’un
autre côté, les voisins sont fous de joie car leur enfant a obtenu 96 % à la
sanawiya amma. Cette dernière, le Bac, a fait couler beaucoup de larmes mais
aussi provoqué des cris de joie. Maintenant commence la course aux facultés
pour essayer de faire ce qu’ils ont envie de faire. Il est vrai que le chemin
est encore long.
Marwan Mohamed,
Le Caire.
Mystère
Le
fait de tomber ou d’être jeté d’un balcon est devenu — si j’ai le droit de le
dire — une mort très à la mode à Londres. Soad Hosni, Achraf Marwan et beaucoup
d’autres ont connu cette fin bizarre et mystérieuse tout en laissant derrière
eux une série de questions qui restent toujours sans réponses. On se demande
toujours si c’est un assassinat ou c’est un suicide, et si c’est un assassinat,
quelles en sont les causes. Ce qui favorise la propagation des rumeurs et des
préjugés tout en oubliant que ces personnes sont mortes et qu’il faut respecter
leur mémoire.
May Mansour,
Alexandrie.
Content de lire votre journal
J’ai
toujours été lecteur de votre journal depuis que j’ai été en Egypte. Rentré aux
Comores, je le suis toujours. C’est un journal qui nous informe de la réalité
de l’actualité dans le monde, surtout dans nos pays arabes et africains. Nous
félicitons la Ligue des Etats arabes pour ses efforts sur notre crise, et de
même je n’oublie pas notre cher pays l’Egypte qui s’intéresse toujours aux
problèmes et aux difficultés des Comoriens.
Courage,
paix et solidarité, et vive les relations entre les Comores et l’Egypte.
Youssouf Said,
Comores.