Album .
Al-Leïla
di (cette nuit-là) est le tout dernier de Amr
Diab. Sans grande nouveauté, le
chanteur donne cependant satisfaction à ses fans.
Succès maintenu
«
Ce n’est pas le vrai boom, mais c’est incontournable », «
L’album est dans le style de Amr Diab
qu’on aime bien » ... Des remarques pareilles sont monnaie
courante depuis la sortie de l’album de Amr
Diab
Al-Leïla di (cette nuit-là). La star pop se démarque
de sa génération, connaissant jusqu’au bout des doigts la
recette du succès.
Le lancement de son album signifie toujours la stimulation
du marché d’été. Car Diab est
réputé pour son intelligence innée l’aidant à choisir
toujours le style qui lui convient et qui est apprécié de
ses fans. Ainsi, les détails les plus minutieux sont-ils
étudiés par lui, partant de la photo sur la jaquette jusqu’à
la réalisation du master, en passant par la sélection des
paroles et de l’arrangement musical. Rien n’est laissé au
hasard par la star qui veut maintenir son rang.
Dans ce nouvel album, il a eu recours aux paroliers avec qui
il a souvent travaillé, tels Amir Teïma,
Khaled Tagueddine,
Bahaeddine Mohamad,
Magdi
Al-Naggar et Aymane
Bahgat
Qamar. Ce dernier, qui a signé trois chansons pour le
même album, affirme que cela ne constitue aucun risque pour
lui. « A force de travailler avec Amr
Diab depuis 1999, je suis parvenu à cerner son style.
Parfois, j’écris des paroles en ayant l’intention de les lui
passer. Et lui, il est très conscient de ce qu’il fait et
aime l’innovation. Cela m’encourage à explorer avec lui des
images nouvelles comme dans la chanson titre
Al-Leïla di ».
Il en est de même pour ce qui est de la composition, avec
les mêmes noms qui reviennent inlassablement comme Mohamad
Yéhia, Amr
Moustapha et Al-Badri
Kelbash. Par contre, pour
l’arrangement musical, trois chansons sont signées par un
ancien collaborateur, qui est Fahd, et sept portent la
griffe d’un tout nouveau : Hassan
Al-Chaféï. « J’ai fait la connaissance de Amr
Diab dans l’un des studios, et
il m’a demandé d’arranger dix chansons. J’ai été surpris
qu’il en a choisi sept.
L’étonnant avec lui, c’est qu’il connaît toujours à l’avance
ce qui marchera le plus auprès du public, quel que soit
l’avis du reste de l’équipe », a déclaré
Al-Chaféï au quotidien cairote
Al-Masri
Al-Yom.
Les deux arrangeurs ont dû épouser des rythmes dansants par
excellence, avec l’idée que pour qu’une chanson devienne un
tube d’été, il est impératif de pouvoir faire la fête avec.
A titre d’exemple, Al-Leïla di,
la chanson phare de l’album, est un
tcha tcha et rappelle la
chanson Sway de Dean Martin,
Hikayat (des histoires) suit le
rythme du bossa-nova, Khallik
maaya (reste avec moi) est un
slow-rock et
Noqoul eih
(qu’est-ce qu’on va dire ?), du House ... C’est toute une
équipe qui connaît bien ce que la star cherche pour
continuer à plaire .
Lamiaa
Al-Sadaty