Ils ont choisi Le Caire comme lieu de
confrontation de leurs regards, un lieu où se
croisent les cultures. C’est pourquoi
Al-Ahram Hebdo a
décidé de publier de larges extraits de leur
travail dans ce supplément.
Ils étaient 43 étudiants en journalisme, des
Belges, des Egyptiens, des Français, des
Libanais et des Marocains. Tous futurs
journalistes, réunis pour la première Université
de printemps de l’Euro-Méditerranée.
Ils se sont retrouvés le jour de
Chem
Al-Nessim,
littéralement « respire l’air frais », avant les
grosses chaleurs, afin de relever un pari :
réaliser ensemble un magazine de 56 pages sur Le
Caire. Ce jour-là, le 9 avril était férié en
Egypte. Al-Nessim,
la brise, marque l’arrivée du printemps. Il aura
aussi marqué la rencontre de ces 43 reporters et
donné son nom à leur publication.
Durant deux semaines, ces jeunes journalistes
ont posé leur regard sur cette mégalopole
incontrôlable et attachante. Ensemble, ils ont
arpenté les rues, pris le pouls de leurs
habitants, frappé à la porte des ministères et
photographié cette ville en mouvement. Ont-ils
réussi à percer le mystère de ce Caire éternel
et pourtant en perpétuel bouleversement ? Pas
sûr ! Mais ce qu’ils ont vécu est une véritable
expérience de journalisme « de terrain » et de
rencontres de diverses nationalités.
Cela n’était pas gagné d’avance. Ils ont beau
avoir la même envie d’exercer ce métier de
journaliste, ils ont dû apprendre à travailler
ensemble. Il a fallu confronter des méthodes de
travail, dépasser les problèmes de traduction.
S’ouvrir
à la culture de
l’autre,
surtout.