Al-Ahram Hebdo, Opinion
  Président Morsi Attalla
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
Nos Archives

 Semaine du 20 au 26 Juin 2007, numéro 667

 

Contactez-nous Version imprimable

  Une

  Evénement

  Enquête

  Dossier

  Nulle part ailleurs

  Invité

  Egypte

  Economie

  Monde Arabe

  Afrique

  Monde

  Opinion

  Société

  Arts

  Idées

  Littérature

  Visages

  Environnement

  Voyages

  Sports

  Vie mondaine

  Echangez, écrivez



  AGENDA


Publicité
Abonnement
 
 
Opinion

Mohamed Salmawy

Salama A. Salama

Hassan Abou-Taleb
 Politologue

 

Emad Awwad
Politologue

 


Edito

Questions en suspens

L’acceptation par le Soudan d’une opération hybride Onu/Union africaine ouvre la voie à une force de paix robuste au Darfour, mais la stabilisation de cette région troublée de l’ouest du pays risque de prendre du temps.

La mission onusienne à Khartoum (UNMIS) a estimé qu’il faudrait « plusieurs mois » pour monter l’opération, compte tenu de la lourdeur de l’opération, qui implique au moins le double de ses troupes (quelque 10 000 soldats) déployés dans le sud du Soudan pour observer l’accord de paix entre Khartoum et l’ancienne rébellion dans cette partie du pays. Et ce sans tenir compte de complications possibles au niveau politique.

Le Soudan dit avoir accepté l’opération non pas en raison des pressions internationales qui étaient allées en montant ces derniers mois, mais après avoir obtenu des éclaircissements sur certains points. En dépit de cette déclaration, la question qui reste pour le moment sans réponse claire est la nature du partage des tâches entre l’Onu et l’UA dans le système de commandement et de contrôle qui sera appliqué à l’opération qui verra le contingent africain de 7 000 hommes (mal équipé et sous financé), actuellement sur le terrain, faire partie d’une force plus importante de plus de 20 000 soldats et policiers. Le déploiement de cette force hybride au Darfour est la troisième étape d’un plan élaboré l’an dernier par l’Onu et l’UA pour protéger les populations civiles. Mais le président soudanais, Omar Al-Béchir, n’a jusqu’ici accepté que les deux premières phases de ce plan, accusant les puissances occidentales de vouloir recoloniser le Soudan par le biais d’une force de l’Onu.

La nationalité des troupes, que Khartoum veut africaines dans leur quasi-totalité, est l’autre inconnue même si le commissaire de la paix et de la sécurité de l’UA, Saïd Djinnit, a indiqué qu’il « sera possible de faire appel à d’autres pays après consultations ».

Les détails complets de la mise en place de la force hybride vont finalement émerger au siège des Nations-Unies à New York, et faire l’objet de difficiles tractations.

L’Onu, l’UA comme la communauté internationale restent cependant conscientes que le maintien de la paix n’est qu’un élément d’une solution au Darfour et s’accordent sur la nécessité de relance du processus politique pour faire cesser ce conflit qui a fait au bas mot 200 000 morts et plus de 2 millions de déplacés, des estimations contestées toutefois par Khartoum.

 




Equipe du journal électronique:
Equipe éditoriale: Névine Kamel- Howaïda Salah - Chourouq Chimy
Assistant technique: Karim Farouk
Webmaster: Samah Ziad

Droits de reproduction et de diffusion réservés. © AL-AHRAM Hebdo
Usage strictement personnel.
L'utilisateur du site reconnaît avoir pris connaissance de la Licence

de droits d'usage, en accepter et en respecter les dispositions.