Al-Ahram Hebdo, Opinion
  Président Salah Al-Ghamry
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 30 mai à 5 juin 2007, numéro 664

 

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Opinion

Mohamed Salmawy

Salama A. Salama

Abdallah Al-Achaal
Politologue

 

Al-Sayed Eleiwa
Professeur de sciences politiques
à l’Université de Hélouan


Edito
Enfants d'Iraq

Durement marqués psychologiquement par les violences et les attentats, souffrant de conditions sanitaires qui se détériorent, les enfants iraqiens payent un lourd tribut au conflit.

Comme des milliers d’autres, ces enfants sont les victimes des violences qui ensanglantent quotidiennement le pays depuis l’invasion de l’armée américaine en mars 2003. Touchés autant que les adultes par la multiplication des attentats suicide, les enfants se retrouvent également bien souvent pris au milieu de combats entre l’armée américaine ou britannique et les rebelles.

Selon le Croissant-Rouge, 33 % des enfants handicapés enregistrés dans le pays ont été victimes d’attentats. Le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (Unicef) en Iraq estime, pour sa part, que les conditions de vie de nombreux enfants iraqiens se détériorent en raison de l’insuffisance du matériel pour répondre à l’afflux de patients et de victimes, mais aussi et surtout à cause de l’exode massif des médecins iraqiens. Depuis 2003, près de 15 % des Iraqiens ont fui leurs foyers, cherchant refuge dans d’autres régions du pays ou hors des frontières, soit 4 millions de personnes dont la moitié sont des enfants. Parmi les personnes ayant fui, figurent des médecins, des infirmières, des professeurs, aggravant les conditions sanitaires et d’éducation dans le pays, au détriment des enfants.

L’Unicef affirme avoir besoin de 42 millions de dollars pour apporter une aide sanitaire basique, de l’eau et l’éducation, pour les six prochains mois, aux enfants iraqiens dans leur pays ou à ceux réfugiés en Jordanie ou en Syrie. Selon l’organisation, seuls 30 % des enfants ont accès à l’eau potable, ce qui lui fait craindre que les premiers cas de choléra enregistrés ces derniers jours dans le pays ne se transforment en épidémie cet été. Les conditions sanitaires en Iraq se sont dégradées depuis 2003. Le système d’approvisionnement en eau et d’assainissement, déjà en mauvais état, a été gravement endommagé.

Rendus orphelins par le conflit, des enfants iraqiens rejoignent les rangs des groupes rebelles. Dans la province de Diyala (nord de Bagdad), « certains enfants et adolescents ont rejoint les rangs des insurgés sunnites ou des milices chiites, pour de l’argent, pour être protégés ou pour venger des membres de la famille », estimait en 2006 un rapport de l’Onu, qui notait en outre une augmentation de la consommation de drogue chez les orphelins .

 




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