Al-Ahram Hebdo, Sports | La nouvelle coqueluche des palmarès
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 Semaine du 14 au 20 mars 2007, numéro 653

 

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Sports

Tir . En décrochant 9 tickets pour les JO de Beijing 2008 à l’issue des Championnats d’Afrique qui se sont achevés le 8 mars au Caire, l’Egypte confirme sa suprématie sur le continent.

La nouvelle coqueluche des palmarès

On n’en attendait pas autant, ce 8 mars, au Club de tir d’Al-Haram, au terme des Championnats d’Afrique qualificatifs pour les Jeux Olympiques (JO) de Beijing 2008. La surprise fut grande lorsque l’Egypte a décroché 9 des 15 tickets olympiques durant cette compétition qui a regroupé 170 tireurs représentant 12 pays.

Mohamad Ismaïl (10 m carabine air comprimé), Yasser Al-Assi (10 m pistolet), Adham Medhat (trap), Islam Al-Dib (skitt), Hazem Mohamad Ali (50 m carabine couché), Sami Abdel-Razeq (pistolet rapide et pistolet 50 m libre), Mohamad Amer (carabine 3 positions) et chez les dames, Mona Al-Hawari (skitt) se sont qualifiés pour les JO, en remportant chacun une médaille d’or de chaque discipline. L’Afrique du Sud, seul pays concurrent avec l’Egypte, s’est également qualifié pour les JO avec 4 places. Tandis que la Tunisie, qui s’est particulièrement distinguée dans les disciplines féminines, a décroché 2 tickets olympiques.

Avec cette performance, l’Egypte a réalisé le meilleur résultat de la discipline, en se qualifiant pour les JO, avec 9 tireurs. Lors de la dernière édition des JO, l’Egypte avait été qualifiée avec 5 tireurs. « Cette année, nous avons réalisé un exploit. Avant la compétition, nous avions espéré remporter 5 tickets, comme la dernière fois, mais les tireurs égyptiens nous ont surpris », déclare Abdel-Hamid Ghaleb, directeur de la fédération égyptienne.

En effet, le tir dans le continent africain ne brille pas par ses performances. L’Egypte, qui est le meilleur pays africain en tir, ne parvient pourtant pas à percer sur le plan international. Lors de la dernière édition des JO à Athènes 2004, le meilleur résultat égyptien fut une décevante 14e place obtenue par Mohamad Ismaïl en 10 m carabine air comprimé. Cet athlète est d’ailleurs le meilleur tireur égyptien et il a réalisé la meilleure performance égyptienne de tous les temps, en remportant la médaille d’or aux Jeux méditerranéens de Tunisie, en 2001. « Ces Championnats ont prouvé que le niveau du tir africain a connu un progrès notable ces dernières années. Mais il est encore loin du niveau international, c’est pourquoi nous avons décidé de ne pas envoyer tous les athlètes égyptiens qui ont décroché une qualification pour les JO. Nous allons choisir ceux qui sont les meilleurs et qui possèdent un niveau compétitif avec les tireurs internationaux. De plus, dans quelques épreuves, par exemple le skitt hommes, nous n’enverrons pas Islam Al-Dib, qui a terminé premier aux Championnats d’Afrique, nous pensons plutôt envoyer Moustapha Hamdi, qui est d’un niveau meilleur. Car Islam n’a pas décroché un ticket pour lui, mais pour l’Egypte qui pourra choisir n’importe quel athlète pour disputer les JO », souligne Abdel-Hamid Ghaleb.

Depuis la médaille d’or obtenue par Mohamad Ismaïl en carabine air comprimé, lors des Jeux méditerranéens de Tunisie en 2001, le tir égyptien a commencé sa progression, la fédération égyptienne accordant plus d’importance à ses 3 sélections. Sous la houlette de la Serbe Tamara Pejic, l’équipe de carabine s’entraîne en utilisant les systèmes d’entraînement européens. La sélection de pistolet effectue, elle, son entraînement sous la direction de Khaled Sabet, ancien tireur olympique, qui, avec sa grande expérience, aide beaucoup les athlètes. La sélection des épreuves sur plateaux, conduite par Aymane Chabana, possède elle aussi un système d’entraînement privilégié. La moyenne d’âge des tireurs égyptiens a diminué durant ces dernières années pour passer à 33 ans. « Aujourd’hui, la fédération égyptienne est beaucoup plus organisée, le système d’entraînement devient de plus en plus professionnel et les athlètes sont plus ambitieux, ils réagissent positivement. Une situation qui me rend optimiste pour les JO », confie Abdel-Hamid Ghaleb.

D’ici les JO de Beijing 2008, la fédération égyptienne organise un programme de préparation riche en compétitions et en stages de préparation à l’étranger. Ce programme comporte des stages et des compétitions en Allemagne, en Italie et à Chypre. « Le point faible des athlètes égyptiens est le manque d’expérience, c’est pourquoi nous visons durant les 2 prochaines années à offrir à nos tireurs l’expérience nécessaire en fréquentant les meilleurs athlètes du monde. D’ici les JO de Beijing, les athlètes seront prêts, nous espérons réaliser un miracle là-bas », conclut Abdel-Hamid Ghaleb.

Doaa Badr

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