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  Semaine du 12 à 18 avril 2006, numéro 606

 

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Sports

Squash . Rami Achour disputera du 19 au 23 mars, en Angleterre, le Canary Wharf. Une victoire ou une demi-finale lui garantira encore quelques mois son classement surprise de 5e mondial PSA. Entretien.

« Je suis sur la bonne voie »

Al-Ahram Hebdo : Vous avez créé la surprise en réalisant, lors de vos derniers tournois de 1re catégorie, de grandes victoires. Canary Wharf est le premier tournoi après 2 mois d’absence, quelles sont vos ambitions ?

Rami Achour : L’an dernier, j’ai été éliminé des premiers tours de ce tournoi. Si j’arrive à le remporter ou même à terminer demi-finaliste, j’aurai un bon total de points qui me garantira de conserver mon classement actuel pour deux mois encore, sans compter ma chance dans les autres tournois.

— Il est clair que vous n’êtes pas loin de la victoire car vous avez, tout dernièrement, battu les tenants du top 10 qui figuraient à ce tournoi ...

— Fin 2006, et bien que je ne fusse pas en top forme, j’ai senti, en disputant les différents tournois, que j’ai progressé et que je me suis bien adapté au changement que j’ai opéré au niveau de mon style de jeu. En janvier 2007, j’ai enregistré de bons résultats au point que j’en étais moi-même surpris. J’ai remporté le Canadian Open et le Dayton Open et j’ai terminé demi-finaliste du Windy Open. Mais ce qui m’a rendu très fier, c’est que j’ai réussi à vaincre d’importants joueurs expérimentés, tels l’Australien David Palmer, actuel 3e mondial, l’Egyptien Karim Darwich, actuel 9e mondial, et l’Ecossais John White, actuel 12e mondial. Ceci signifie que je suis sur la bonne voie.

— Comment ces résultats ont-ils influencé votre classement mondial ?

— Dès mon arrivée à la PSA (Association des joueurs professionnels de squash) en 2004, avec un classement de 301, j’ai fait, comme d’habitude, de mon mieux pour améliorer mon classement. Et, j’ai réussi. Ceci m’a aidé à gravir les échelons du classement mondial pour arriver au top 10. Mais ces dernières victoires ont largement contribué à me faire avancer rapidement au classement.

— Votre classement actuel est de 5e mondial. Pensez-vous pouvoir conserver cette place encore longtemps ?

— Je ne pense pas seulement à la manière de conserver ma place, je veux à tout prix continuer également à avancer. Mais c’est difficile car les joueurs qui me devancent sont jeunes, expérimentés et talentueux. Donc, je ne possède, pour l’instant, aucun avantage sur eux. Raison pour laquelle je dois penser seulement à jouer beaucoup de tournois pour maintenir ma bonne forme et acquérir suffisamment d’expérience pour les dominer en plein court.

— Quels sont pour vous les joueurs les plus dangereux du top 5 ?

— Ils sont tous très forts, mais je crains beaucoup mon compatriote Amr Chabana, actuel n°1 mondial, et le Français Thierry Lincou. Je n’ai jamais réussi à battre ou même à prendre un set à ces deux champions. Ils sont rapides, talentueux, rusés et changent tout le temps de style, et il s’avère difficile pour n’importe qui de les battre. Mais j’essayerai toujours d’observer leur jeu et de tirer le maximum de profit durant les prochains tournois avec eux.

— Vous avez joué dans le top 20, puis le top 10 et actuellement dans le top 5 ; quels changements avez-vous dû opérer pour vous adapter à ces challenges différents ?

— Je travaille avec une forte équipe technique composée de Achraf Hanafi et Ahmad Mataani, ex-directeurs techniques de la sélection égyptienne, ainsi que l’Australien Anthony Hill, ex-joueur de squash qui réside en Egypte. Ces derniers planifient mes pas et modifient de temps à autre ma technique de jeu et augmentent aussi le taux de mes entraînements. C’est difficile pour moi, car, parfois, je n’arrive pas à m’adapter à ces nouveaux styles. Mais mes ambitions et mon courage me poussent toujours à progresser.

Chourouq Chimy

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