Al-Ahram Hebdo, Echangez, écrivez | Un cadeau pour chaque mère
  Président Salah Al-Ghamry
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 14 au 20 mars 2007, numéro 653

 

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Fête des mères. Cette année, elle s’accompagne d’une récession économique grandissante. Néanmoins, pour notre fidèle lectrice, elle ne fait que renouveler notre amour pour cet être adorable.

Un cadeau pour chaque mère

Le 21 mars de chaque année est une date mémorable dans les annales des célébrations familiales égyptiennes. En effet, ce jour-là, le pays en entier est en fête. Dans chaque maison, il y a une célébration particulière, chacun selon ses moyens et ses convictions. Cependant, un point commun les rassemble tous : l’hommage rendu à la mère.

Cet hommage revêt plusieurs formes : cadeaux, invitations et sorties. Mais cette année, la fête est marquée par une récession qui frappe le pays et bien entendu les portefeuilles des gens, contraints toutefois de répondre aux exigences des enfants de ramener le cadeau précieux qui mettra un peu de joie et de bonheur dans le cœur de la maman.

La Fête des mères a été instaurée par les jumeaux Moustapha et Ali Amin, fondateurs du journal Akhbar Al-Yom et qui vouaient un amour particulier à cet être, qui représente à leurs yeux un don divin qui doit être respecté, voire vénéré.

L’an 2007 connaît une crise économique et un marché qui peine à attirer une clientèle qui se fait de plus en plus rare. Mais, une chose est sûre : la fête est proche et l’on doit une célébration à Sett al-koll, surnom donné à la maman, qui signifie qu’elle est la dame de tout le monde.

Sara Mamdouh Sayed,
Le Caire.

Mettons-nous au sport !

En Egypte, comment les jeunes passent-ils leur temps ? Dans des cafés ou dans les cybercafés ? Quels sont les sports les plus pratiqués par les jeunes Egyptiens ?

En effet, le peuple égyptien aime beaucoup le sport, surtout le football, c’est un jeu populaire qui occupe une grande place dans leur vie. Les cafés sont un point de rencontre où l’on se trouve pour jouer aux dominos, etc. Certains fréquentent les cybercafés pour surfer sur l’Internet. D’autres vont au cinéma.

Quand le calife Omar Ibn Al-Khattab nous a recommandé de bien apprendre à nos enfants la natation, le tir et l’équitation, il confirmait l’importance du sport. Il a désigné ces sports car ils étaient les plus utilisés pendant les combats. Il a testé ces pratiques afin de permettre aux jeunes d’entrer dans les guerres et les conquêtes islamiques.

De nos jours, le sport prend plusieurs formes qui conviennent à tous les âges. Elles répondront à l’ensemble des nécessités et des goûts. Maintenant, les écoles et les universités s’intéressent à l’acquisition scientifique et omettent l’importance du sport dans la formation de la personnalité et de la santé morale et physique.

Les écoles et les universités ont limité à une ou deux heures par semaine la pratique du sport. C’est pourquoi il est nécessaire d’affilier nos enfants aux clubs et aux centres de jeunesse pour pratiquer leurs sports préférés, que les jeunes aiment et s’amusent à passer leur temps avec eux au lieu de passer plusieurs heures devant la télévision.

Ossama Ashour,
Le Caire.

Israël et sa conception de la mondialisation

La mondialisation est, selon Israël, un concept nouveau et difficile de la fin du XIXe, voire du début du XXe siècle. Le débat est lourd, Israël l’interprète autrement. Dans le monde « physique » que l’on qualifie de brut, les forts enfoncent les faibles. Dans le monde intellectuel et social, c’est l’opposé, d’où les faibles foulent aux pieds et à pierre les forts. Donc, la mondialisation ressemble à une vieille coquette qui déguise son âge. Par conséquent, nous vivons dans un monde où le plus fort et la fortune gouvernent. Le corollaire, c’est que l’on parle d’un pas vers la paix et d’une démocratie mondiale. En effet, les Américains se cachent derrière Israël et lui permettent de violer le droit international. En réalité, Israël se moque des musulmans ; est-ce que la mondialisation c’est dire que le plus fort est toujours le meilleur ? Ou comme définissent les Américains, la démocratie et la paix sont les pouvoirs des lions pour manger les poux. Par conséquent, Israël commet des actes barbares, voire ignobles, et personne ne condamne et quand il s’agit d’un Palestinien, tous les Occidentaux condamnent, mais le droit d’ingérence est-il légitime ? Même si c’est interdit par la charte des Nations-Unies, certains le violent. Quand enlèvera-t-on ce voile d’ignorance ? En fait, la mondialisation, selon Israël, c’est faire en sorte que la religion juive domine et rase tous les Palestiniens et accapare toutes leurs terres. Mais aussi prendre une grande partie des terres arabes pour lui serait efficace, notamment le Sinaï en Egypte et le sud du Liban mais aussi le Golan syrien, comme cela pour eux, la mondialisation sera réussie. Effectivement, nous sommes dans un monde où le plus fort domine et on dit que la justice existe mais en réalité, c’est l’injustice qui domine. Donc, l’injustice est une mère qui n’est jamais stérile et qui produit des enfants dignes d’elles. Par conséquent, l’injustice appelle l’injustice, et la violence appelle la violence.

Said Djaé Omar,
Le Caire.

Cocasse

Je suis un lecteur assidu de votre journal et j’apprécie beaucoup le ton des articles. J’ai pu ainsi découvrir la réalité de la vie des Egyptiens. Je suis français et je viens de passer deux mois à Paris. Comme vous pouvez l’imaginer, la grande préoccupation des médias est actuellement l’élection présidentielle. En lisant votre article publié dans le numéro 651 d’Al-Ahram Hebdo : « Qu’avons-nous fait avec Baudis et Nekkaz ? », j’ai découvert qu’un Français d’origine algérienne se présentait à l’élection présidentielle. En effet, sur aucune des grandes chaînes de télévision, le nom de Rachid Nekkaz n’a été cité. Par contre, tout le monde a su que Dominique Baudis quittait la présidence du CSA pour celle de l’IMA ! La couverture médiatique, même en France, est sujette à des pressions diverses. Il est, vous l’avouerez, cocasse que ce soit dans la presse égyptienne que j’apprenne l’existence d’un candidat français arabo-musulman !

Bien amicalement.
Bernard Baudais,
France.

La femme égyptienne réduite par les médias

De Safiya Zaghloul, Hoda Chaarawi, en passant par Samira Moussa, on se rend compte que la femme égyptienne s’est toujours battue pour obtenir ses droits à l’éducation, au travail et à la parité avec l’homme. Et ceci quelles que soient les circonstances qui l’entouraient. C’est pourquoi, en fêtant la Journée de la femme égyptienne le 16 mars, je voudrais exprimer que, malheureusement, la femme aux yeux des médias ne s’intéresse qu’à la mode, aux défilés et aux coiffures. Cela est bien clair en voyant que la majorité de nos programmes télévisés consacrés aux femmes reflètent cette image superficielle en ne présentant que des informations sur ces sujets. Il est bien rare de tomber sur un programme qui discute de problèmes sérieux relatifs aux femmes. On ne trouve presque pas de chaînes télévisées ou d’articles dans les journaux qui offrent à la femme des informations scientifiques ou culturelles. Et l’on se demande après pourquoi les garçons préfèrent les sections scientifiques au bac tandis que les filles préfèrent la section lettres ? Puisqu’une fille, dès son enfance, est formatée pour ne penser qu’aux coiffures et aux jolies robes, comment peut-on espérer qu’elle se concentre sur son instruction et qu’elle inculque à sa progéniture ses droits et ses devoirs ? Aujourd’hui, la femme égyptienne est médecin, avocate et même juge, d’où de nouvelles demandes. Nous avons besoin d’une révolution des mentalités pour effacer ces anciennes idées répandues concernant la femme. L’art est le miroir de la société, c’est pourquoi les médias doivent respecter la femme en mettant l’accent sur son rôle efficace et primordial dans la société. Notre production artistique et littéraire doit rendre hommage aux exploits de la femme égyptienne, en montrant son pouvoir à l’excellence dans les différents domaines : littéraire, politique et scientifique. La télévision peut aussi présenter des programmes pour aider la femme à lutter contre l’analphabétisme et la violence tout en organisant des campagnes de sensibilisation pour défendre le droit de la femme de s’exprimer librement.

Imane Helmy,
Le Caire.

 




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