Al-Ahram Hebdo, Opinion
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Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 5 au 11 décembre 2007, numéro 691

 

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Opinion

Mohamed Salmawy

Salama A. Salama

Morsi Atalla
 

Hassan Abou-Taleb
 


Edito

Tests

Les Etats-Unis ont eu des accents triomphants pour qualifier les résultats de la conférence internationale d’Annapolis sur le conflit israélo-palestinien. La réalité est que de nombreuses questions restent sans réponse sur la concrétisation de la promesse faite à Annapolis de parvenir à un accord de paix dès 2008.

Washington peut mettre en avant plusieurs progrès, à commencer par la promesse des Israéliens et des Palestiniens de reprendre des discussions dans l’impasse. Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbass et le premier ministre israélien Ehud Olmert se sont aussi mis d’accord pour se rencontrer toutes les deux semaines et participer à un mécanisme tripartite avec les Américains pour surveiller la mise en œuvre de la première phase de la Feuille de route, le plan de paix international resté lettre morte depuis son lancement en 2003.

Mais la conférence d’Annapolis s’est achevée sans communiqué final ni soutien explicite des pays arabes et la conférence de presse finale s’est transformée en brève allocution de la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice. Le document israélo-palestinien, conclu juste avant la conférence, est trop vague et ne parle même pas des questions-clés qui restent en suspens et que les deux parties se sont engagées à résoudre dans l’année à venir. Une absence qui se justifie par la complexité des différends et le fossé qui sépare les deux parties sur des questions aussi cruciales que le partage de Jérusalem, le sort des colonies, le tracé des frontières d’un Etat palestinien ou le retour des réfugiés palestiniens.

Il n’y a pas eu non plus d’engagement clair à respecter une date butoir, seulement un engagement à déployer des efforts pour parvenir à accord de paix d’ici fin 2008. Le premier ministre israélien a conforté cette impression en faisant profil bas, après la conférence, face à l’idée d’un accord en 2008.

Rien n’incite donc à l’optimisme. Les Palestiniens et les pays arabes en général sont déçus par Annapolis. Cependant, plusieurs dates-tests sont prévues. Elles montreront à quel point les Israéliens et les Américains sont déterminés à aller de l’avant. Il s’agit des deux conférences internationales de suivi à Paris le 17 décembre et à Moscou début 2008, et de la première réunion du comité de pilotage des négociations le 12 décembre.

 




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