Al-Ahram Hebdo, Echangez, écrivez |
  Président Morsi Attalla
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
Nos Archives

 Semaine du 31 octobre au 4 novembre 2007, numéro 686

 

Contactez-nous Version imprimable

  Une

  Evénement

  Enquête

  Dossier

  Nulle part ailleurs

  Invité

  Egypte

  Economie

  Monde Arabe

  Afrique

  Monde

  Opinion

  Société

  Arts

  Idées

  Livres

  Littérature

  Visages

  Environnement

  Voyages

  Sports

  Vie mondaine

  Echangez, écrivez



  AGENDA


Publicité
Abonnement
 
Echangez, écrivez

Pollution . Le nuage noir plane à nouveau dans le ciel du Caire, avec un peu de retard, mais il est là. Une de nos fidèles lectrices s’interroge après toutes les promesses faites par nos responsables de régler le problème.  

A quand la fin du smog ?

 

Je voudrais, à travers cette rubrique de notre cher Al-Ahram Hebdo, lancer un appel à tous les responsables de se préoccuper davantage de la vie des citoyens. Le pays souffre de nombreux maux au niveau de la santé, particulièrement ceux causés par la pollution. Oui, il est vrai que pendant un moment, tout le monde a cru s’être débarrassé du fameux nuage noir, mais en fait, il est toujours là et nous empoisonne.

Combien d’années faudra-t-il attendre pour venir à bout du nuage noir ? Oui, il ne peut pas disparaître du jour au lendemain, mais il faut tout de même commencer. Nous en connaissons très bien les causes : des ordures en plein air, des déchets agricoles et industriels, l’incinération par les agriculteurs de la paille de riz. Alors, pourquoi les responsables attendent-ils chaque année de voir le nuage noir pour ensuite promettre d’y mettre fin ? Où sont les lois et les sanctions promises ?

Pourquoi le gouvernement ne parvient-il pas à faire face au fameux nuage noir qui assombrit chaque automne le ciel du Caire ? Est-ce par négligence, par manque de volonté ? Puis ce n’est pas tout, nous avons aussi le « privilège » de connaître d’autres sources de pollution dans nos rues avec les états lamentables des vieilles voitures qui circulent. Enfants ou personnes âgés, on étouffe tous dans les rues à cause des rejets de CO2 des pots d’échappement.

Faut-il marcher dans les rues avec des masques pour éviter de tomber malade ? Et puis, si les petits mettent ces masques, que feront les plus grands ?!

Trop de poussière, trop de bruit, beaucoup trop d’ordures, le smog, de l’eau empoisonnée, nous sommes malheureusement trop bien servis au niveau de la pollution.Enfin, pourquoi ne pas penser à lancer une campagne de sensibilisation auprès des paysans pour leur faire comprendre le danger que représente la fumée de l’incinération de la paille de riz ? Une campagne destinée à mettre en garde les chauffeurs qui utilisent des voitures mettant en danger la vie des citoyens.

Riham Kamel,
Le Caire.

 

Les consommateurs ne se laisseront pas duper !!!

Il y a quelques semaines, la société de télécommunications connue sous le nom de Mobinil a lancé une promotion sur les cartes de recharge en faveur de ses clients. Selon cette promotion, la compagnie a décidé d’abaisser les prix des cartes, ce qui veut dire qu’au lieu de payer 5 ou 10 L.E. additionnelles chaque fois, le client ne paye que le prix inscrit sur la carte. Et bien sûr, elle a pris en considération de ne pas toucher aux bénéfices des marchands qui distribuent ces cartes, et cela en abaissant directement le prix de vente aux commerçants pour que ces derniers puissent adopter la promotion.

Mais quelle n’a pas été ma surprise lorsque j’ai découvert que les marchands ont profité de cette occasion pour augmenter leurs frais, et ils continuent de vendre les cartes à des prix supérieurs à leur véritable valeur. Donc, ils n’ont pas respecté leur accord avec la société, et ils gagnent de l’argent sur le dos des consommateurs. A titre d’exemple : une marchande m’a vendu une carte qui valait 10 L.E. à 12,5 L.E. et c’était une carte soumise à la promotion, « une carte nouvelle », comme l’appellent les vendeurs. Je m’adresse donc aux responsables de la compagnie pour prendre des mesures fermes envers ces marchands voleurs qui ont trompé la compagnie ainsi que les clients. Il faut établir des amendes très sévères contre ces commerçants.

Et pour finir, je tiens à faire quelques précisions : le premier responsable pour la hausse des prix n’est pas le gouvernement comme prétendent beaucoup de gens, mais les marchands qui n’ont aucun scrupule et qui trompent la population juste pour augmenter leurs gains. Que fera donc le gouvernement contre tous ces voleurs ?

Un grand merci à toute l’équipe d’Al-Ahram Hebdo et vraiment félicitations à ce journal qui donne le bon exemple de la démocratie en Egypte ...

Amr Atteya,
Le Caire.

 

A vos consciences !

Le mois sacré de Ramadan est fini, la fête aussi et la vie quotidienne a repris son cours normal. Avec son petit lot de joies et son grand lot de problèmes.

Eh bien oui, les difficultés que la famille égyptienne moyenne affronte sont difficiles et sont toujours les mêmes. Une cherté de vie grandissante, des conditions économiques de plus en plus désavantageuses, et une amélioration du standing de vie de plus en plus lente, voire paralysée. Et la solution, me direz-vous ? La solution est aussi complexe que le problème, en fait.

La raison en est le manque de conscience des citoyens qui veulent vivre en paix sans faire le moindre effort. Ces efforts consistent tout simplement à savoir que leurs rues et leurs quartiers ne sont pas un dépotoir de leurs ordures. Et même s’ils jettent leurs poubelles dans les bennes destinées à cet effet, ils doivent savoir qu’il ne faut pas se hucher sur ces bennes pour y vider les sacs et pour les reprendre. Que faut-il ajouter à ce manque de conscience trop fréquent chez nous ?

Tout simplement avoir le sens de la propreté et de l’hygiène. Croyez-moi, si je m’exprime de la sorte, ce n’est pas pour le plaisir de critiquer. C’est surtout pour attirer l’attention de la majorité écrasante de la population qu’avoir trop d’enfants pour augmenter son gagne-pain est une idée fausse. Limiter le taux de naissance réduira sans doute le nombre des enfants jetés dans la rue ou poussés à la mendicité et à beaucoup d’autres mauvaises choses encore. Nos problèmes sont nombreux, l’Etat ne peut pas se charger seul de notre éducation. Celle-ci commence dès la naissance au sein d’une famille consciente de ses droits et de ses obligations.

Sara Nour,
Le Caire.

 

Arrêtez le massacre !

Rien à faire, on parle, on discute, on écrit, on dénonce, on fait presque tout pour dénoncer cette hausse terrible des accidents de la route, mais rien à faire. Oui, le nombre des accidents ne baisse pas, bien au contraire, il est en augmentation sans cesse. Près de 30 000 victimes par an entre morts et blessés. Que font les responsables ? Ou plutôt qu’ont-ils fait jusqu’à maintenant ? Sont-ils incapables de mettre en place les politiques et mesures nécessaires destinées à régulariser la circulation et protéger les citoyens ? Il faut, entre autres, revoir la façon dont est réglementée l’obtention des permis de conduite et instaurer des amendes très dures pour ceux qui ne respectent pas ces codes.

Aujourd’hui, on ne sait plus comment protéger un enfant, ou une personne âgée, quand ils sont dans la rue. A pied ou en voiture, les risques sont presque les mêmes.

Mona Hussein,
Béni-Souef.

 

Otages du coût de notre santé

Tout d’abord, je voudrais féliciter l’équipe de votre hebdomadaire pour l’immense travail fourni. Puis, je voudrais lancer un cri d’alarme contre la disparition de certains médicaments sur le marché. Beaucoup de citoyens sont en manque d’insuline par exemple, et bien d’autres médicaments aussi importants. Pourquoi les sociétés pharmaceutiques ont-elles tendance à jouer ce jeu de plus en plus : faire disparaître un médicament pendant un certain temps pour ensuite le remettre sur le marché à un prix beaucoup plus élevé ? Pourquoi ce comportement purement commercial, dépourvu de toute valeur humaine ? Et puis, qui est donc le responsable, les sociétés ou l’Etat ? Tout ce que je sais, c’est que les simples citoyens sont les seules victimes de tels marchandages. Car personne ne pense à eux lorsqu’ils n’ont pas leurs médicaments, ou encore lorsqu’ils n’ont pas de quoi l’acheter en cas de disponibilité. Franchement, je ne sais plus on doit se révolter contre quoi exactement : hausse des prix des médicaments, hausse des prix généralisée, corruption, pots-de-vin ... et la liste est encore longue. Enfin, espérons qu’un jour les choses primordiales pourront s’arranger.

Ahmad Ibrahim,
Alexandrie.

 




Equipe du journal électronique:
Equipe éditoriale: Névine Kamel- Howaïda Salah - Chourouq Chimy
Assistant technique: Karim Farouk
Webmaster: Samah Ziad

Droits de reproduction et de diffusion réservés. © AL-AHRAM Hebdo
Usage strictement personnel.
L'utilisateur du site reconnaît avoir pris connaissance de la Licence

de droits d'usage, en accepter et en respecter les dispositions.