Al-Ahram Hebdo, Arts | Votruba fait son pop art 
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 Semaine du 17 au 23 octobre 2007, numéro 684

 

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Arts

Exposition. Un beau souvenir de Prague marque la galerie Ofoq où est présenté, non sans humour et avec une collection unique de peintures et d’illustrations, l’artiste tchèque Jiri Votruba.  

Votruba fait son pop art  

L’illustration des cartes de vœux de l’Unicef, les images publicitaires de l’ONG Amnistie International, ou encore les invitations du Hall de Concert de Sapporo au Japon, ont toutes un point en commun : le peintre et illustrateur Jiri Votruba.

Pour ceux qui ont eu la chance de passer par la charmante ville de Prague, le nom de Jiri Votruba leur est sûrement familier. Ses illustrations se retrouvent dans toutes les petites boutiques-souvenirs de la ville ; tasses, t-shirts, cartes postales … rien n’échappe à ses images légendaires, qui s’impriment sur nombre d’objets et qui se vendent comme des petits pains.

Pour les moins chanceux n’ayant pas encore visité Prague, le voyage immédiat n’est plus de rigueur, un petit tour par la galerie Horizon One ou Ofoq au musée Mahmoud Khalil suffira. En effet, l’exposition 3 en 1, regroupe la plus grande partie du travail réalisé au fil des années, par cet incontournable artiste tchèque.

Né à Prague le 8 décembre 1946, Votruba est architecte de formation, diplômé de la faculté d’architecture de l’Université technique tchèque, à Prague. C’est par amour pour ce qui n’était autrefois qu’un simple hobby, qu’il est devenu peintre et illustrateur. Il remercie son père, qui lui-même peignait pendant les pires heures du régime, de lui avoir fait découvrir l’acrylique et la peinture à l’huile dès l’âge de dix-huit ans.

Parmi les œuvres exposées à la galerie Ofoq, l’une de ses plus récentes séries de toiles peintes à l’acrylique : Too Much Love, dont le nom fut inspiré par une chanson du groupe de rock Queen, Too Much Love Kill You. Cette série d’œuvres est un contraste entre des images quotidiennes provenant de manuels d’instructions et des thèmes floraux, inspirés par un de ses voyages à Madagascar. Un contraste certes peu commun, vu que l’on se retrouve à admirer des toiles divisées en deux, la partie supérieure admirablement peinte par des motifs floraux, tandis que la partie inférieure illustre par étapes, la façon d’éplucher et de manger une banane, ou même encore comment ouvrir une brique de lait ! Des thèmes qui sortent quelque peu de l’ordinaire, comme sa série de chaussures de sport, son portrait d’hôtesse de l’air portant un gilet de sauvetage, ses profils de personnes buvant des boissons gazeuses, en mangeant des frites, ou tout simplement sa succession de piscines !

 

Connotation très jeune

Tout cela donne une connotation très jeune à l’exposition, qui nous fait rappeler nos bandes dessinées préférées. Son style se rapproche énormément de la culture pop art, rendue célèbre par Andy Warhol.

Une succession de trois grandes toiles nous intrigue. A première vue, ce sont des simples coups de pinceau. Cependant, dès que l’on s’en approche, on constate le nombre incroyable de petits détails tamponnés ou dessinés en arrière-plan : bateaux, bouches, personnes, bouteilles, une centaine de petites représentations dont on ne peut s’empêcher de s’amuser à compter …

On retrouve également ses célèbres cartes postales, qu’il a commencé à créer et à vendre en 1990. Trois d’entre elles rendent hommage à l’Egypte. Une représente la ville et deux autres illustrent la diva de l’Orient, Oum Kalsoum, ainsi que l’inoubliable écrivain Naguib Mahfouz. Toujours sur un ton très humoristique on ne peut manquer le reste de ses affiches illustrant les plus grands musiciens de la musique classique, tels Mozart, Verdi et Rossini. 

Bref, une exposition que l’on visite avec le sourire aux lèvres.

Natayla Teymour

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Jusqu’au 20 octobre,

de 10h à 21h (sauf le vendredi),

à la galerie Ofoq, musée Mahmoud Khalil,

1, rue Kafour, Guiza.

Tél. : 23 36 29 21

 

 




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