Al-Ahram Hebdo, Opinion
  Président Salah Al-Ghamry
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 31 janvier au 6 février 2007, numéro 647

 

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Opinion

Mohamed Salmawy

Salama A. Salama

Mohamed Al-Sayed Saïd
Politologue

 

Bassam Bounenni
 Chercheur tunisien en géopolitique

 

 

Edito

Anniversaire 

Epuisés, appauvris et sans grand espoir de jours meilleurs, les Palestiniens de la bande de Gaza ont vécu une année des plus sombres depuis la victoire électorale des islamistes du Hamas en janvier 2006.

Déjà en déliquescence, l’Autorité palestinienne est aujourd’hui paralysée par une lutte au pouvoir entre le Hamas, à la tête du gouvernement, et la présidence contrôlée par le Fatah, alors que l’Occident a cessé ses aides financières directes pour punir le Hamas qui refuse de reconnaître Israël. L’Etat hébreu a suspendu aussi le transfert de centaines de millions de dollars collectés en taxes pour le compte de l’Autorité palestinienne. Doublées d’un boycott diplomatique, ces sanctions ont laissé le gouvernement dans un état de cessation de paiements. Conséquence : L’armée de fonctionnaires ne reçoivent que très irrégulièrement leurs salaires depuis un an. Alors que l’Agence de l’Onu pour les réfugiés (Unrwa) distribue des aides alimentaires à quelque 830 000 Palestiniens de la bande de Gaza, qui compte environ 1,4 million d’habitants.

En septembre, la Banque mondiale avait prévenu que 2006 pourrait être la pire année pour l’économie palestinienne. Selon ses projections, si cette situation persiste, 47 % de la population active sera au chômage en 2008 (contre 23 % en 2005, et 40 % en 2006) et le taux de pauvreté atteindra 74 % (44 % en 2005, 67 % en 2006). Conséquence parmi tant d’autres de la situation difficile, de nombreux Palestiniens ont dû renoncer même à se marier faute d’argent.

La détérioration de la situation humanitaire et l’échec des discussions sur un gouvernement d’union ont achevé de plonger les territoires palestiniens dans l’anarchie peu après l’élection surprise du Hamas aux législatives du 25 janvier 2006. Des affrontements ont éclaté entre les membres du Fatah et du Hamas, alors que l’armée israélienne a intensifié ses opérations dans la bande de Gaza après le rapt d’un de ses soldats fin juin. Selon des statistiques de l’Onu, 856 Palestiniens au total sont morts en 2006 dans ces violences, contre 242 en 2005.

Ces violences ont ouvert la porte aux ingérences régionales, alors qu’Israël en a profité pour sévir à sa guise dans les territoires palestiniens sans attirer l’attention du monde. Il semble désormais que la solution réside dans la tenue de nouvelles élections qui permettraient l’émergence de nouveaux dirigeants. 

 




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