Al-Ahram Hebdo, Evénement |Tahani Omar, « L’Université française va jouer un rôle de plus en plus important »
  Président Salah Al-Ghamry
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 19 à 25 avril 2006, numéro 606

 

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Evénement
Egypte-France. Tahani Omar, présidente de l’Université française, fait le point des réalisations et des perspectives qui se présentent devant cet établissement, quatre ans après son ouverture.

« L’Université française va jouer un rôle de plus en plus important »

Propos recueillis par Aïcha Abdel-Ghaffar

Al-Ahram Hebdo : Quel bilan faites-vous de la francophonie en Egypte à l’occasion de l’inauguration officielle de l’Université française ?

Tahani Omar : Je pense que la francophonie n’a jamais périclité vraiment en Egypte. Autrement dit, elle ne s’est pas perdue, elle a peut-être diminué un petit peu mais elle est restée quand même importante et assez forte, depuis déjà la colonisation anglaise et bien après, elle est restée tout de même vivace. Il est vrai qu’à un certain moment il y a certaines écoles francophones qui ont fermé leurs portes, il y a eu un regain de la place de l’anglais à travers beaucoup d’écoles et beaucoup d’intérêt pour cette langue-là, mais l’impact français reste important, du point de vue aussi de l’importance qu’a la France en tant que telle au sein de l’Union européenne et en tant que pays à rapports privilégiés avec le Moyen-Orient et avec l’Egypte surtout. Par ailleurs, du point de vue francophone, si nous parlons de la francophonie, je suis sûre que l’Université française va jouer un rôle de plus en plus important, tout d’abord par le nombre de ses étudiants qui seront diplômés éventuellement, et en grandissant avec le temps ...

— Combien d’étudiants comptez-vous ?

— Pour le moment, nous en avons 350. Je sais que ce n’est pas un très grand nombre, mais nous sommes très confiants dans l’avenir, par la qualité des étudiants qui vont bientôt terminer leurs études cette année à l’université et qui vont commencer à travailler. Les rapports de stages sont un autre indice, puisque tous les étudiants passent par un entraînement depuis la première année jusqu’à la quatrième dans des entreprises de renom.

— L’Université française puise-t-elle à partir d’une grande population estudiantine ?

— Je ne peux pas parler encore d’un grand nombre d’étudiants de l’Université française encore ... Tout d’abord, on vient de réinstaurer par exemple le bac français dans plusieurs écoles, il y a des écoles anglaises qui commencent à avoir des filières francophones parce qu’il y a un intérêt des parents et un souci de les voir éduqués en français, puisque tous ceux qui apprennent le français apprennent le français et aussi très bien l’anglais et en même temps pour nous en tant qu’université, on se veut aussi jouer un rôle de rayonnement dans la société égyptienne. Ainsi, à travers notre centre de recherche, nous avons signé trois conventions avec les ministères de l’Industrie, de l’Investissement et celui du Pétrole pour former des cadres, pour enseigner la langue et éventuellement aussi pour mener des recherches mutuelles.

— Dans quel sens l’Université suit-elle les normes internationales modernes ?

— Nous présenterons depuis l’année prochaine un Master, magistère, puisqu’en France ils suivent la discipline L.M.D : licence, Master, doctorat, etc. C’est le nouveau système dans toute l’Europe. Notre Master verra le jour grâce à la collaboration de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris à travers sa succursale à Beyrouth ... L’entreprise qui embauche les étudiants qui ont terminé leurs études et qui travaillent pour elle va subventionner ce Master afin d’encourager l’alternance entre les études et l’emploi. C’est une toute nouvelle formule que nous présentons sur le marché égyptien et nous avons déjà contacté plusieurs entreprises multinationales qui étaient très intéressées par ceci. Nous commencerons donc l’année prochaine dans le domaine surtout de la question de l’entreprenariat et des finances.

— Et comment vous adaptez-vous aux besoins du marché ?

— Nos spécialités sont aussi des spécialités pointues, de nouvelles voies qui n’existent pas sur le marché égyptien.

Nous nous sommes tournés bien sûr vers les études de marché et nous avons vu que la demande du marché primordiale était celle des langues appliquées qui sont les langues de spécialité. C’est pour cela que nous avons la faculté des langues appliquées qui enseigne trois langues sur le même niveau d’excellence, l’arabe, le français et l’anglais, dans les domaines concernant le droit, le commerce et l’économie. D’un autre côté, nous avons la faculté de gestion et d’informatique, qui est basée sur les connaissances en questions de base et la nouvelle technologie, et la faculté d’ingénierie. J’espère que nous allons ouvrir la quatrième faculté concernant la planification urbaine et la restauration des antiquités. J’espère aussi que nous aurons un impact plus fort dans le marché du travail et dans la société qui nous entoure.

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