Al-Ahram Hebdo, Opinion
  Président Salah Al-Ghamry
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 15 au 22 novembre 2006, numéro 636

 

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Opinion

Mohamed Salmawy

Salama A. Salama

Abdallah Al-Achaal
 Politologue

 

Al-Sayed Eleiwa
 Professeur de sciences politiques à l’Université de Hélouan

 

Ibrahim Nafie
 


 

Edito

Changement de cap

En remplaçant son secrétaire à la Défense et en affirmant la nécessité d’une « nouvelle perspective », le président américain George W. Bush a créé les conditions d’un changement de politique en Iraq, après des mois de résistance. La défaite du Parti républicain, qui a perdu le contrôle de la Chambre des représentants et du Sénat, marque ainsi l’échec de la stratégie présidentielle qui consistait à lier le dossier iraqien à la « guerre contre le terrorisme » et au réseau d’Al-Qaëda.

Après avoir défendu pendant des mois son secrétaire à la Défense contre les appels à la démission, M. Bush a fait payer à Donald Rumsfeld, l’un des principaux architectes de la guerre en Iraq, le prix le plus lourd de la défaite des Républicains aux élections parlementaires du 7 novembre. Ce scrutin était devenu un référendum sur le bilan du gouvernement Bush, notamment sur sa gestion de la guerre en Iraq, de plus en plus impopulaire. Plus de 2 800 soldats américains y sont morts depuis l’invasion controversée de mars 2003.

En remplaçant Rumsfeld par Bob Gates au lendemain d’une cuisante défaite électorale, M. Bush a substitué celui qui incarnait l’inflexibilité dans la conduite de la guerre et l’impopularité du conflit par un membre, pragmatique, d’un groupe de travail sur l’Iraq qui devrait faire des recommandations pour tirer les Etats-Unis d’affaire.

Le lendemain de la démission de M. Rumsfeld, M. Bush s’est dit « ouvert à toutes les idées et toutes les propositions » sur l’Iraq. Il a qualifié son nouveau secrétaire à la Défense « d’agent du changement ». M. Bush parle désormais de « nouvelle perspective » et affirme sa volonté de travailler avec la commission Baker-Hamilton sur l’Iraq, qu’il a rencontrée lundi.

Créé en mars dernier pour aider à redéfinir la politique menée en Iraq, ce groupe d’études sur l’Iraq, conduit par l’ancien secrétaire d’Etat James Baker et l’ancien parlementaire démocrate Lee Hamilton, devrait présenter ses conclusions d’ici la fin de l’année, ou au début 2007. Parmi les recommandations les plus spectaculaires que pourrait faire ce groupe, figurent un retrait graduel des troupes américaines et la reprise d’un dialogue avec les voisins iranien et syrien de l’Iraq. La Maison Blanche a été réticente à endosser son travail. Mais ce dernier est de plus en plus apparu comme une planche de salut par l’Administration Bush.

 




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