Al-Ahram Hebdo, Opinion
  Président Salah Al-Ghamry
 
Rédacteur en chef Mohamed Salmawy
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 Semaine du 25 au 31 octobre 2006, numéro 633

 

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Opinion

Mohamed Salmawy

Salama A. Salama

Hassan Abou-Taleb
 Politologue

 

Al-Sayed Eléwa
 Professeur de sciences politiques à l’Université de Hélouan

Ibrahim Nafie
 


Edito
 

L’Iraq, un nouveau Vietnam ?

Pour la première fois, le président américain George W. Bush a admis une analogie possible entre la guerre en Iraq et la guerre au Vietnam, en déclarant que l’on pouvait peut-être comparer les attaques actuelles de la rébellion à l’offensive historique du Têt.

L’offensive du Têt, menée par le Vietcong et l’armée nord-vietnamienne contre les troupes sud-vietnamiennes et américaines à partir de janvier 1968, s’est soldée par ce qui peut être considéré comme une lourde défaite militaire pour les forces communistes. Mais elle passe aussi pour une victoire psychologique considérable pour elles et un tournant dans la guerre. La faculté des forces communistes à monter une offensive d’une telle ampleur a ruiné les espoirs d’une victoire rapide et renforcé l’opposition à la guerre aux Etats-Unis.

Comme l’actuelle flambée de violence en Iraq, l’offensive communiste a eu lieu sur fond de débat électoral. Le président démocrate Lyndon Johnson, dont la cote de popularité avait chuté avec l’offensive du Têt, a renoncé à briguer sa propre succession avant la présidentielle de 1968. L’Iraq est l’une des données majeures des élections du renouvellement du Congrès, le 7 novembre. Avec la flambée de violences d’octobre, la pression se renforce sur M. Bush pour changer de politique. Elle vient de plus en plus de sa propre majorité républicaine qui s’inquiète que l’Iraq ne cause sa perte aux élections parlementaires, qui paraissent de plus en plus périlleuses pour elle.

Soixante-quatorze soldats américains ont été tués en Iraq depuis début octobre, un mois qui s’annonce comme l’un des plus meurtriers pour l’armée américaine, qui a perdu plus de 2 778 soldats depuis l’invasion de mars 2003. Un bilan particulièrement lourd dans ce pays où la situation a été décrite par l’ancien secrétaire d’Etat américain, James Baker, comme
« un sacré bazar ».

James Baker, qui préside une commission spéciale sur l’Iraq créée par le Congrès avec le soutien de l’Administration américaine, s’apprête à proposer des changements majeurs dans la stratégie américaine en Iraq d’ici au début 2007. Deux options ont été étudiées : un retrait des troupes américaines par étapes, et la participation de l’Iran et de la Syrie à un effort commun pour stopper les combats. Une troisième possibilité est prise en considération : concentrer tous les efforts sur la stabilisation du pays, en oubliant l’objectif d’y établir une démocratie.

 




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