Les planches selon
Abou-Douma |
Mahmoud
Abou-Douma, un vieux routier du théâtre égyptien,
passe en revue dans cette étude académique l’évolution
du metteur en scène qui traduit et incarne le texte
théâtral tel quel vers quelqu’un qui met en scène
en recréant le texte. Et ce, comme produit d’accumulations
à travers l’histoire du théâtre et des influences
où on ne cesse d’interroger le rapport de l’homme
avec le réel. Après avoir présenté les tendances
de mise en scène contemporaines (réalisme, néoréalisme
et anti-réalisme), il s’attarde sur des tendances
sélectives qui ont eu leur impact sur la création
en Egypte telles que les ateliers de travail ou
le théâtre pauvre instauré par Grotovsky, ou encore
le modèle du metteur en scène-scénographe et metteur
en scène-chorégraphe. L’ajout créatif de Douma est
dans son analyse subtile des tendances du théâtre
en Egypte depuis 1960 jusqu’à 1995. En passant au
crible la notion d’expérimentation en vogue à partir
des années 1980, il souligne les pour et contre
tout en insistant sur l’importance d’un laboratoire
théâtral. Et sur la conscience du créateur et la
recherche personnelle dans la conception d’une œuvre
expérimentale . |
Dina
Kabil |
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Mahmoud Abou-Douma,
Tahawolat al-machhad al-masrahi, al-momassel wal mokhreg
(Les Transformations de la scène théâtrale, l’acteur
et le metteur en scène), éd. Charqiyat, Le Caire,
2005. |
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