Plusieurs
publications ont consacré cette année des hommages
à Samir Kassir, journaliste et historien palestinien
et libanais assassiné le 2 juin 2005 à Beyrouth.
Parmi elles, un petit ouvrage édité par le journal
où paraissait son éditorial du vendredi, An nahar,
rassemble les articles qu’il avait écrits sur ce
qui a été appelé « L’Intifada de l’indépendance
», à savoir les énormes manifestations qui ont rempli
les rues du pays du Cèdre après l’assassinat de
Rafiq Hariri le 14 février 2005. Kassir attaque
violemment dans cette série d’articles le régime
baassiste en place à Damas, sans oublier cependant
de disculper les citoyens syriens, « victimes d’un
régime qui a échoué à assurer des emplois pour tous
les Syriens », se démarquant ainsi de slogans racistes
anti-syriens entendus dans les manifestations. Il
y explique également son soutien au décret 1 559,
nécessaire « pression internationale, qui, mêlée
aux pressions intérieures », a permis de réaliser
la plus grande part de la « réforme au Liban ».
Nombre d’intellectuels
s’étaient démarqués de cette position, dont Samah
Idriss dans un très bel éditorial de la revue Al-Adab,
consacré à Kassir. Le n°97 de la Revue d’Etudes
Palestiniennes consacre également un hommage spécial
à Kassir, ainsi que la revue francophone libanaise
l’Orient Express, dont il avait été le rédacteur
en chef, avec un numéro spécial Samir Kassir à l’occasion
des 10 ans de cette parution .
Plusieurs
publications ont consacré cette année des hommages
à Samir Kassir, journaliste et historien palestinien
et libanais assassiné le 2 juin 2005 à Beyrouth.
Parmi elles, un petit ouvrage édité par le journal
où paraissait son éditorial du vendredi, An nahar,
rassemble les articles qu’il avait écrits sur ce
qui a été appelé « L’Intifada de l’indépendance
», à savoir les énormes manifestations qui ont rempli
les rues du pays du Cèdre après l’assassinat de
Rafiq Hariri le 14 février 2005. Kassir attaque
violemment dans cette série d’articles le régime
baassiste en place à Damas, sans oublier cependant
de disculper les citoyens syriens, « victimes d’un
régime qui a échoué à assurer des emplois pour tous
les Syriens », se démarquant ainsi de slogans racistes
anti-syriens entendus dans les manifestations. Il
y explique également son soutien au décret 1 559,
nécessaire « pression internationale, qui, mêlée
aux pressions intérieures », a permis de réaliser
la plus grande part de la « réforme au Liban ».
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