L'on
entend souvent les détracteurs du mouvement altermondialiste
lui reprocher son incapacité à proposer des alternatives
viables au système. Les réflexions en ce sens existent
cependant. L'ouvrage de Michael Albert, l'un des
contributeurs principaux au site alternatif américain
Znet, La Vie après le capitalisme, récemment traduit
vers l'arabe, est de celles-là. Albert voit en «
l'économie participative » l'alternative au système
capitaliste. Cette économie serait basée sur la
solidarité et l'autogestion et permettrait de ne
pas écraser la diversité nécessaire à l'épanouissement
de l'être humain.
Si ces propositions
sont en fait, comme le signale le traducteur Ahmad
Mahmoud « le résultat de centaines d'années de lutte
», Albert expose également comment remplacer les
institutions internationales, Fonds monétaire, Banque
mondiale et OMC, par des agences internationales
œuvrant à instaurer un développement réellement
équitable.
Même s'il s'agit
d'un ouvrage d'économie, l'auteur utilise un style
agréable et facile à lire. De quoi rendre accessibles
à tous ces idées pour un monde meilleur, peut-être
utopiques mais sûrement plus rationnelles que les
aberrations du néolibéralisme .
Michael
Albert, Al-Haya baad al-räsmaliya, iqtissad al-mocharaka
(La Vie après le capitalisme. L'économie participative),
traduction d’Ahmad Mahmoud, Al-Maglis al-ala lil
saqafa, 2005.
L'on
entend souvent les détracteurs du mouvement altermondialiste
lui reprocher son incapacité à proposer des alternatives
viables au système. Les réflexions en ce sens existent
cependant. L'ouvrage de Michael Albert, l'un des
contributeurs principaux au site alternatif américain
Znet, La Vie après le capitalisme, récemment traduit
vers l'arabe, est de celles-là. Albert voit en «
l'économie participative » l'alternative au système
capitaliste. Cette économie serait basée sur la
solidarité et l'autogestion et permettrait de ne
pas écraser la diversité nécessaire à l'épanouissement
de l'être humain. 
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