Vendredi, 29 mars 2024

 Les articles de Hicham Mourad

L’ONU tire à nouveau la sonnette d’alarme.

Pour accélérer les livraisons d’armes à Israël, en guerre contre Gaza, l’Administration américaine a eu recours à un moyen détourné afin de contourner l’obligation d’obtenir l’approbation du Congrès.

Le 29 février, le nombre de Palestiniens tués par l’armée israélienne depuis le 7 octobre a dépassé les 30 000 et les blessés les 70 000.

Dans la bande de Gaza meurtrie par la brutalité inouïe de l’offensive militaire israélienne, les organisations de l’aide humanitaire décrivent une situation désastreuse dans laquelle la famine et la privation d’aide sont devenues une stratégie délibérée et une arme de punition collective qu’utilise l’Etat hébreu contre la population palestinienne afin de la condamner à une mort lente et la forcer à quitter sa terre. Les preuves abondent.

Avec la visite au Caire, le 14 février, du président Recep Tayyip Erdogan, la première depuis septembre 2011, les rapports entre l’Egypte et la Turquie ont franchi un nouveau pas décisif, scellant leur réconciliation.

Les attaques des Houthis contre des navires marchands en mer Rouge ont fait entrer la guerre à Gaza dans une nouvelle dimension, mettant en péril le commerce international dans l’une des voies de navigation les plus importantes au monde.

L’avènement de la 4e révolution industrielle et les progrès technologiques qui l’accompagnent ont retenu l’attention du monde entier, entraînant un intérêt sans précédent pour l’exploitation de l’Intelligence Artificielle (IA).

Israël est dans un vrai dilemme, après presque quatre mois de guerre à Gaza. Devrait-il conclure dès que possible une trêve pour restituer les quelque 130 de ses otages qui y restent — au prix d’abandonner son objectif de détruire le Hamas — ou continuer sa guerre dévastatrice au péril de la vie des captifs israéliens ?

Il faudra peut-être un an ou deux à la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour trancher la plainte déposée par l’Afrique du Sud accusant Israël de crime de génocide contre les Palestiniens à Gaza.

La tension monte dans la Corne de l’Afrique à la suite de l’accord conclu le 1er janvier entre l’Ethiopie, un pays enclavé, et le Somaliland, en vertu duquel ce dernier accorde à Addis-Abeba un accès maritime sur le golfe d’Aden, non loin du détroit de Bab El-Mandab, qui contrôle l’entrée sud de la mer Rouge.

Alors que l’armée israélienne a annoncé le 1er janvier qu’elle commençait à retirer plusieurs milliers de soldats de la bande de Gaza, dans ce qui constitue la réduction d’effectifs la plus importante depuis le début de la guerre contre le Hamas le 7 octobre, un premier bilan des combats s’impose.

La campagne militaire israélienne à Gaza figure désormais parmi les plus meurtrières et les plus destructrices de l’Histoire de l’humanité.

Alors que la pression internationale monte sur Israël pour qu’il arrête sa guerre meurtrière contre la bande de Gaza, le président américain, Joe Biden, a signalé perdre patience face à la conduite de l’armée israélienne qui a mis en ruines l’enclave palestinienne.

Au moment où Israël a commencé la deuxième phase de son offensive terrestre dans le sud de la bande de Gaza, l’Institute for the Study of War (ISW), un centre de recherche américain, a publié le 3 décembre un rapport sur l’évolution de la stratégie militaire du Hamas.

Israël est encore loin d’avoir réalisé les objectifs de sa guerre contre le Hamas malgré l’accord de libération de 50 otages israéliens.

Un groupe d’experts de l’Onu a annoncé, jeudi 16 novembre, qu’il y avait « des preuves d’une incitation croissante au génocide » contre le peuple palestinien de la part d’Israël. La veille, un groupe d’avocats représentant des victimes palestiniennes des attaques israéliennes contre Gaza a déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale, arguant que les actions d’Israël constituent un crime de génocide.

Alors que tous les regards sont tournés vers les atrocités que subissent les Palestiniens à Gaza, les Soudanais font eux aussi face à l’une des pires crises humanitaires en raison de la guerre opposant, depuis avril, l’armée à la milice des Forces de Soutien Rapide (FSR).

Les Etats-Unis tentent, sans convaincre, de prendre une position plus équilibrée sur la guerre meurtrière que mène Israël contre la bande de Gaza.

Au moment où le président américain, Joe Biden, se rendait en Israël pour afficher son ferme soutien au pays, le président russe, Vladimir Poutine, était en Chine, où il a affiché leur communauté de vues sur l’escalade de la violence au Proche-Orient.

L’offensive sans précédent du 7 octobre menée par le mouvement palestinien Hamas contre Israël constitue sans doute un tournant dans le conflit du Proche-Orient.

1 2 3 4 5