Plusieurs raisons ont poussé Le Caire à se joindre à l’opération saoudienne au Yémen. Au-delà des questions géostratégiques, c’est la puissance de l’armée égyptienne qui est réaffirmée dans une lutte contre l’influence iranienne.
La presse égyptienne et arabe a longuement débattu de la guerre au Yémen, tentant de jeter la lumière sur les zones d’ombre en mettant souvent à nu les contradictions de tous les protagonistes.
Avec des attentats revendiqués en Tunisie et au Yémen, l'EI veut démontrer sa capacité d'expansion, tantôt jugée réelle, tantôt comme une tentative de diversion face aux revers qu'il subit en Syrie et en Iraq.
L'incertitude politique est de mise au Yémen après la fuite du président Abd Rabbo Mansour Hadi, accusé par les Houthis « d’oeuvrer pour des intérêts étrangers ».
L'analyste yéménite Ali Al-Chaabani explique la situation au Yémen, les différents acteurs et les espoirs de règlement.
Particulièrement inquiète des événements au Yémen, l'Arabie saoudite craint de plus en plus une extension de l'hégémonie iranienne dans la région.
Face aux menaces de Daech tout au long des frontières nord du Royaume avec l'Iraq, ou à celles des Houthis qui sévissent à ses bords sud avec le Yémen, l'Arabie saoudite fait face à des défis sécuritaires majeurs.
L'échec de Washington à libérer deux otages retenus par Al-Qaëda, un Américain et un Sud- Africain, remet sur le tapis la question de la présence de cette organisation au Yémen, un pays en proie à une série de crises.
Pour tenter de sortir le Yémen de la crise politique qu'il traverse, les principaux partis en jeu ont décidé de reprendre langue. Mais de nombreux obstacles obstruent une éventuelle réconciliation.
Alors que la rapide expansion des Houthis pour contrôler le Yémen a accru la crainte d'un conflit ouvert avec Al-Qaëda, le président a nommé un nouveau premier ministre pour apaiser la situation.
L'analyste yéménite Khaled Al-Sawdy se déclare optimiste quant à l'application de l'accord de paix, malgré la confusion qui règne toujours au Yémen.
Parrainé par l'Onu, un accord de paix a été signé dimanche soir au Yémen, après une journée marquée par des avancées spectaculaires de la rébellion chiite qui s'est emparée de sites gouvernementaux et militaires.