Parallèlement à la crise gouvernementale, la Turquie passe par un autre défi de poids : une guerre sur deux fronts, l’une contre le PKK en Turquie et en Iraq, et l’autre contre le groupe de l’Etat Islamique (EI) en Syrie.
C’est le 23 août que sera confirmée l’option d’élections législatives anticipées en Turquie, après l’échec des tentatives de former un gouvernement de coalition. Des élections où l’AKP vise la majorité absolue.
La Turquie a approuvé l'utilisation de ses bases aériennes par les avions américains et ceux de la coalition internationale, dans le cadre de la lutte contre l'Etat islamique en Syrie et en Iraq.
Alors que le nouveau gouvernement n'a toujours pas été formé, deux scénarios sont possibles en Turquie : une coalition gouvernementale fragile ou des élections anticipées en décembre.
Erdogan a 45 jours pour former un gouvernement de coalition ou convoquer des élections anticipées. La défaite de son parti aux législatives annonce peut-être la fin du règne sans partage de l’AKP.
A l'approche des législatives turques du 7 juin, le parti islamo-conservateur au pouvoir (AKP) a entamé sa campagne électorale dont l'unique enjeu serait la présidentialisation du régime comme l'espère le président Recep Tayyip Erdogan.
Après des mois de négociations difficiles, Washington et Ankara viennent de signer l’accord sur la formation et l’équipement de rebelles syriens modérés en Turquie.
Malgré le refus de l'opposition, le médiateur de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, poursuit ses efforts afin de finaliser un accord sur une suspension des coj'ai mbats à Alep. En espérant l'étendre à d'autres régions du pays.
La communauté internationale a pris diverses mesures pour freiner le financement de Daech, dans l'espoir de contenir le mouvement.