L'attentat de Farafra, qui a fait 22 morts et 4 blessés, a choqué par son ampleur et sa violence. Pourchassés dans le Sinaï, certains groupes terroristes opèrent désormais à partir du désert libyen.
Après une relative accalmie, les explosions sporadiques ont repris, notamment au Caire. La multiplication des cellules terroristes rend difficile leur identification.
Alors que la campagne électorale vient de commencer, les actes terroristes contre les forces de sécurité se multiplient. Quatre personnes ont trouvé la mort et 15 autres ont été blessées dans 4 attentats à la bombe au Caire et dans le Sinaï.
Des médias étrangers évoquent l'existence d'une armée égyptienne libre, à l'instar de son homologue syrienne, et stationnée en Libye. Il s'agirait d'une poignée de terroristes, selon les analystes.
L’Arabie saoudite a pris des mesures sévères pour parer à toute menace islamiste.
Pour des milliers d'Egyptiens, elles permettent de gagner leur vie et sont le remède à la carence des transports publics. Mais les motos font l'objet d'une nouvelle interdiction du gouvernement. En cause : leur implication dans les derniers attentats terroristes, menaçant la sécurité intérieure.
Un divorce égypto-américain et un mariage égypto-russe ? Al-Sissi versus Nasser ? Le sujet fait encore couler beaucoup d'encre. Et au milieu des attaques terroristes, une autre question s’impose : qui a relâché les prisonniers islamistes ?
Depuis la destitution de Mohamad Morsi, les attaques terroristes se multiplient. Elles visent installations, civils, policiers et militaires.
Outre Ansar Beit Al-Maqdes, trois grands groupes terroristes ont leurs bases dans le Sinaï. Leurs actions sont moins nombreuses, mais tout aussi sanglantes que celles d’Ansar Beit Al-Maqdes.
Auteur d’une série d’attaques terroristes qui frappent le pays depuis des mois, Ansar Beit Al-Maqdes représente une menace sérieuse. Ses actions semblent se sophistiquer avec le temps.
Après le fameux procès des djihadistes « revenants d’Afghanistan », les jeunes Egyptiens partis combattre en Syrie, considérés « courageux » sous Morsi, sont aujourd’hui qualifiés de « terroristes ».
Les attaques terroristes des 24 et 25 janvier, qui ont fait 6 morts et 80 blessés dans le pays, ont été revendiquées par le groupe djihadiste Ansar Beit Al-Maqdes, inspiré du Hamas. Il avait revendiqué l’attaque de Mansoura, le mois dernier.
Le premier ministre, Hazem Al-Beblawy, a qualifié mardi les Frères musulmans d’« organisation terroriste », peu après un attentat ayant fait au moins 15 morts et 130 blessés, dans la ville de Mansoura (delta).