Si les téléspectateurs arabes ont, depuis quelques années, une certaine prédilection pour les feuilletons syriens qui se sont imposés sur le marché, il semble que les données politiques dans la région arabe ont changé la donne.
Une série d'assassinats a mis le feu aux poudres dans les relations entre les différentes composantes de la rébellion syrienne. Islamistes et rebelles syriens modérés s'affrontent désormais ouvertement.
Les autorités égyptiennes ont décidé d'imposer des visas aux Syriens souhaitant entrer sur le territoire égyptien. Cette mesure justifiée par des « considérations sécuritaires » suscite l’indignation des organisations des droits de l’homme.
Dans son roman Sarmada, le Syrien Fadi Azzam revisite l’histoire de son pays, oscillant entre passion et haine, mais aussi angoisse d’un avenir en suspens.
Tandis que la Russie bloquait un projet de déclaration au Conseil de sécurité demandant un accès humanitaire à la ville de Homs, assiégée par l'armée syrienne, l'opposition revendiquait des armes pour affronter les forces du régime de Bachar Al-Assad.
Le Conseil de coopération du Golfe et l'Union européenne se sont engagés à contribuer à la tenue d'une conférence internationale de paix pour trouver une issue à la crise syrienne.
Linda Bitar est une chanteuse syrienne à la voix douce et mûre. Depuis que la révolution anti-Bachar secoue sa Syrie natale, elle s’est transformée en une véritable colombe de la paix. Ses derniers concerts, présentés à l’Opéra de Lattaquié, témoignent de son attachement au droit à la vie.
Le groupe des Amis du peuple syrien a décidé de fournir une aide urgente en matériel et en équipements à la rébellion pour « changer l’équilibre des forces sur le terrain ». Une décision qui incitera peut-être le régime syrien à s’asseoir à la table des négociations.
C’est à travers le chant que la famille syrienne Al-Saleh se bat contre la tyrannie d’Assad. Depuis un an et demi, elle se produit dans des centres culturels cairotes, brandissant l’étendard du militantisme.
Beyrouth connaît une vague de manifestations et de sit-in sans précédent. L'armée hausse le ton face aux risques d'embrasements, et le président Michel Sleimane prévient le Hezbollah des risques de son implication aux côtés d’Assad.
Tandis que l'armée syrienne se prépare à lancer une offensive sur Alep, la deuxième ville du pays, les rebelles refusent toujours la tenue d'une conférence internationale pour régler le conflit.
Face à l'insécurité et aux divisions sur la Syrie voisine, le Liban reporte les législatives de 17 mois dans une atmosphère d'instabilité interne.
Pour mettre fin au conflit syrien, une réunion Onu-Etats-Unis-Russie se tient ce mercredi pour préparer Genève-2 au moment où les positions des belligérants semblent inconciliables.
Deux roquettes ont visé dimanche le fief du Hezbollah à Beyrouth, témoignant d’un débordement croissant du conflit syrien au pays du Cèdre.
Rim Turkmani, cofondatrice de l’initiative Construire l’Etat syrien, estime que l’essentiel n’est pas le départ d’Al-Assad, mais la fin de la dictature. Un scénario qu’elle juge peu probable.
L'opposition va étudier l'initiative des Etats-Unis et de la Russie de négocier avec le régime syrien, afin de trouver une solution à un conflit entré dans sa troisième année avec plus de 85 000 morts.
Trois volontaires égyptiens, qui faisaient partie du convoi humanitaire Hayat ayant acheminé médicaments, matelas et nourritures à Alep, Edelb et à la frontière turque, racontent l'extrême misère qu'ils ont vue là-bas.
En 10 jours, Mohamad Morsi a annoncé être sur la même ligne que la Russie, a dépêché une délégation à Téhéran pour négocier du sort de Bachar Al-Assad et a proposé l’élargissement du quartet à Moscou et à Pékin. Autant de signes qui laissent penser que Le Caire a changé de position sur le régime syrien.