Pour la première fois, une pièce arabe est donnée à la Comédie-Française. Rituel pour une métamorphose de Saadallah Wannous dénonce la perversion du pouvoir et le joug de la religion dans la Syrie de 1860. Une oeuvre universelle toujours d’actualité.
Depuis quelques semaines, l'institution religieuse est engagée dans un bras de fer avec le régime des Frères musulmans, accusée de s'opposer aux politiques de la confrérie. Mais au-delà de ce face-à-face, c'est son rôle politique qui est au centre d'un vif débat.
Hassan Teleb a écrit ce long poème, Koffo an al-tadlil, avant l’arrivée de l’islam politique au pouvoir. Il s’adresse aux nouveaux dirigeants égyptiens et les qualifie ainsi : « ceux qui leurrent les gens simples et utilisent la religion comme échelle pour atteindre le sommet et s’accaparer du pouvoir à n’importe quel prix ».
Morsi, les Frères musulmans et les salafistes sont taxés d’apostats par les djihadistes. Les salafistes accusent les Frères de favoriser le chiisme. Et Bassem Youssef est accusé d’atteinte à la religion. Cherchez l’intrus.
Un nouveau mandat d'arrêt contre l'humoriste Bassem Youssef, accusé d'atteinte à la religion et d'insulte au président Mohamad Morsi, ouvre le dossier de ce genre d'accusations désormais plus fréquentes.
En France, l’islam fait peur. A en croire les Français, cette religion est agressive et intolérante : une perception qui semble s’éterniser sans que rien soit fait pour la changer
Après un décret présidentiel autoritaire et une invitation au référendum sur une Constitution contestée, une nouvelle édition de l’ouvrage de Abdel-Rahmane Al-Kawakibi, Les Caractéristiques du despotisme et les luttes contre l’assujettissement, vient de voir le jour.
Depuis la diffusion du film anti-islam, les initiatives visant à améliorer l'image de cette religion se multiplient. Des gestes de bonne volonté, mais dont l'efficacité reste à prouver.