Le nouveau parlement doit examiner 416 textes de lois émises par l’exécutif durant la période transitoire. Il doit en outre promulguer plusieurs lois en accord avec la nouvelle Constitution. Voici les plus importantes.
L'élection du parlement a été l'un des faits marquants de cette année. Mais la performance à venir du nouveau Conseil des députés suscite bien des interrogations
Tandis que le nouveau parlement doit se réunir en session inaugurale fin décembre, les efforts visant à former une majorité au sein de l'hémicycle s'avèrent problématiques.
Qu’elles viennent du petit écran, du cinéma, du foot ou qu’elles soient des figures politiques de renom … Le parlement, qui entamera ses activités fin décembre, renferme de nombreuses personnalités médiatiques et parfois controversées.
Ahmad Khalil Khairallah, vice-président du parti salafiste Al-Nour et député en 2012 et 2015 de la circonscription d’Al-Amériya, à Alexandrie, revient sur la défaite de son parti aux législatives.
Ibrahim Abdel-Wahhab, déjà élu en 2012 et député du parti Al-Masréyine Al-Ahrar (les Egyptiens libres) évoque l'agenda législatif de son parti.
Trois blocs se détachent des législatives. Les Egyptiens libres, L’Avenir d’une Patrie et le Néo-Wafd ont respectivement obtenu 65, 50 et 45 sièges. Les partis d’opposition sont quasiment absents.
Avec les élections législatives qui s'achèvent, la troisième et dernière étape de la feuille de route engagée en 2013 est franchie. Trois principaux dossiers attendent d'emblée le nouveau Conseil des députés.
Amr Hachem Rabie, vice-président du Centre des Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d'Al-Ahram, estime que le mode de scrutin a favorisé l’achat de voix. S’il reconnaît une participation en hausse, il doute de l’efficacité du prochain parlement.
Le premier tour des élections législatives a vu l'émergence de nouveaux partis politiques au détriment des forces traditionnelles. Analyse.
La défaite du parti salafiste Al-Nour a été l'événement majeur du premier tour des législatives. Un fiasco qui remet en question son avenir sur l'échiquier politique.