L'ancien ambassadeur de Palestine au Caire, Barakat Al-Farra, s’exprime sur les prochaines élections israéliennes, explique les objectifs de la récente tournée régionale du conseiller du président américain, Jared Kushner, dans la région et rappelle que le « deal du siècle » est rejeté d’avance par les Palestiniens.

Le Caire a transmis la présidence du G77+Chine à la Palestine. L'occasion de dresser le bilan de l'Egypte à la tête de ce groupe créé en 1964.

Le président américain, Donald Trump, a surpris tout le monde en évoquant pour la première fois la solution à deux Etats dans le cadre du conflit israélo-palestinien. Aucun plan concret pour la relance de la paix n’a toutefois été annoncé.

Les réfugiés palestiniens sont définis par l’UNRWA comme les personnes ayant perdu leurs maisons et leurs moyens de vivre à cause de la guerre de 1948. Leur nombre atteint 5,9 millions (2017). Ils sont essentiellement répartis en Palestine, au Liban, en Syrie et en Jordanie, et 29 % seulement vivent dans les 58 camps de l’UNRWA.

Au cours de leur discrète tournée au Moyen-Orient, les deux émissaires américains du président Donald Trump, Jared Kushner et Jason Greenblatt, ont rencontré différents dirigeants régionaux pour trouver une issue au conflit israélo-palestinien. Mais aucune annonce importante n’a été faite.

Sous les directives du grand imam d’Al-Azhar, le cheikh Ahmad Al-Tayeb, l’institution sunnite a achemi­né, dimanche 27 mai 2018, un deuxième convoi d’aide humanitaire vers la bande de Gaza. Le convoi est formé de 10 tonnes de matériels médicaux pour les urgences hospitalières et les chirurgies ainsi que 65 tonnes d’aides alimentaires.

Tandis que la communauté internationale s’est contentée de condamner les violences israéliennes à Gaza, qui ont fait 60 morts, le président palestinien, Mahmoud Abbas, a demandé à placer la Palestine sous protection internationale.

3 questions à Barakat Al-Farra, ancien ambassadeur de Palestine en Egypte.

La démographie est un enjeu majeur tant pour les Palestiniens que pour les Israéliens.

Depuis 1948, la Nakba est synonyme d’un processus de destruction d’une patrie, d’expulsion d’un peuple, de dépossession de terres. Retour sur les plaies majeures des Palestiniens.

Le massacre de Deir Yassine reste l’un des forts symboles de la tragédie du peuple palestinien et marque le début de leur dépossession et de leur exil.

Djihad Al-Harazin, dirigeant au Fatah et professeur de sciences politiques à l’Université de Jérusalem, estime qu’une reconnaissance de la Palestine en tant qu’Etat indépendant consoliderait les chances de la paix.

Alors que l’on commémore le 70e anniversaire de la Nakba, les Palestiniens continuent de réclamer leurs droits fondamentaux, dont la création d’un Etat souverain. Sans trop y croire. Dossier.