En réaction à l’intervention turque auprès du GNA, le chef de l’Armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, a déclaré caduc l’accord de Skhirat. Beaucoup d’interrogations planent sur l’avenir de la crise libyenne.
Dr Ayman Chabana, politologue et professeur de sciences politiques à l’Université du Caire, analyse la situation en Libye suite à l’arrêt des discussions de Genève. Il se dit sceptique sur les chances du successeur de Ghassan Salamé de ramener la paix.
Deux jours avant le lancement du dialogue politique entre des représentants des antagonistes libyens, initialement prévu ce mercredi 26, les deux parties libyennes présentes à Genève ont annoncé suspendre leur participation, invoquant des raisons différentes. Un blocage qui fait voler en éclats l’espoir d’une trêve durable.
De nouvelles discussions doivent se tenir à Genève entre les parties libyennes le 18 février. Le premier round s’est achevé cette semaine sans le moindre résultat.
Encouragée par le succès de sa récente médiation en Centrafrique, l'UA veut placer le règlement de la crise libyenne au coeur de son futur plan d’action.
Le sommet de Berlin consacré à la crise libyenne a insisté sur le respect de l'embargo sur les armes et la non-interférence dans les affaires libyennes, tout en appelant à la consolidation du cessez-le-feu et à la reprise du processus politique.
Alors que la rencontre de Moscou n’a pas donné les résultats escomptés, tous les regards sont maintenant tournés vers Berlin, où une conférence internationale sur la paix en Libye doit avoir lieu ce 19 janvier. Dossier.
Le nombre des tribus libyennes qui rejoignent les rangs de l’Armée Nationale Libyenne (ANL) ne cesse de croître, donnant au maréchal Haftar encore plus de légitimité.
Verrou stratégique entre l’est et l’ouest de la Libye, la ville de Syrte a été libérée par l’Armée Nationale Libyenne (ANL). Un tournant dans la bataille de Tripoli qui vise à libérer la capitale des milices terroristes.
Lors d’une visite au Conseil égyptien des députés, le président du parlement libyen, Aquila Saleh, a mis en garde contre la « folie » du régime turc. Retour sur ses principales déclarations.
Le général Samir Farag, ancien directeur de l’administration des affaires morales des forces armées, revient sur les efforts diplomatiques déployés par l’Egypte pour trouver un règlement politique à la crise libyenne et passe en revue les scénarios possibles.
Le général Bahaa Al-Horeshi, conseiller à la sécurité nationale du directeur de l’Académie militaire Nasser, revient sur les défis de la sécurité nationale égyptienne en 2020 et les options de l’Egypte face à l’intervention turque en Libye.
L'année 2020 démarre pour l'Egypte avec un triple défi: la sécurisation des frontières (face au spectre d'une intervention turque en Libye), l'eau et le gaz. Le Caire est sur tous les fronts pour y faire face.
Avec l’annonce, par Erdogan, du « déploiement progressif » de soldats turcs en Libye, le conflit libyen s’embrase. L’Egypte s’active pour faire face à la transgression turque. L’année 2020 sera décisive.
Ankara poursuit sa politique de provocation en déclarant à nouveau qu'elle augmenterait on soutien militaire à Tripoli si nécessaire. Une menace qui fait monter la tension.
L’Armée nationale libyenne a lancé une nouvelle offensive pour reprendre Tripoli. Une opération qui intervient alors que la Turquie menace d’intervenir militairement auprès des forces de Sarraj.
La conclusion de deux mémorandums d’entente entre la Turquie et le gouvernement d’Al-Sarraj en Libye va compliquer les efforts de règlement politique dans ce pays.