Les forces iraqiennes ont lancé une offensive sur plusieurs fronts pour reprendre les derniers quartiers de Mossoul tenus par Daech. La libération totale de la ville iraqienne risque toutefois d'attendre encore.
Le nombre de personnes fuyant les combats à Mossoul entre les troupes iraqiennes et les djihadistes de l’organisation Etat Islamique (EI) a explosé ces derniers jours, et leur état de santé est « extrêmement fragile ».
Alors que les Etats-Unis vivent à l'heure des faits alternatifs et des « fake news », le public redécouvre une comédie musicale à l’affiche d’un théâtre de Times Square à New York. La pièce s’appelle Baghdaddy et elle raconte le déclenchement de la guerre en Iraq, une guerre qui démarra sur un scénario totalement faux.
Alors que les combats s'accélèrent à Mossoul en Iraq où Daech perd du terrain, et que s’approche la bataille de Raqqa en Syrie, la question des risques que présente le retour des djihadistes de ces deux pays inquiète au plus haut niveau.
Les forces iraqiennes avancent d'un pas sûr et rapide dans leur offensive lancée il y a quatre mois pour reprendre la totalité de Mossoul, la deuxième ville du pays, sous le contrôle de l'Etat islamique depuis deux ans et demi.
Après une certaine pause, la bataille pour récupérer la ville de Mossoul des mains de l'EI a recommencé. Mais face à une résistance acharnée des djihadistes, la reprise de la ville prendra sans doute plus de temps qu'initialement prévu.
Al-Asséfa Al-Sawdä (la tempête noire) de l’Iraqien Hussein Hassan, primé au Festival de Dubaï, évoque la tragédie des Zaïdis, massacrés par Daech au Kurdistan. Un film à couper le souffle.
Membre du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et directeur du bureau de l’Agence de presse Forat au Caire, Mohamed Arslan évoque la situation des Kurdes en Turquie, mais aussi en Iraq et en Syrie.
Dans une société à dominante masculine, des femmes ont su s'imposer en tant que combattantes. Focus sur ces femmes kurdes au fusil à la main.
Directeur du Centre des études kurdes basé au Caire, Rajaï Fayed prévoit que la libération de Mossoul engendre des conflits inter-iraqiens encore plus graves. Interview.
Les Kurdes d'Iraq et de Syrie entendent profiter de leur rôle de premier plan dans la guerre contre l'Etat islamique pour gagner plus d'autonomie. Le rêve d'un « grand » Kurdistan reste cependant lointain.