Dr Mohamad Gomaa, spécialiste du dossier palestinien au Centre des Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d’Al-Ahram au Caire, explique pourquoi cet accord a plus de chances de survivre que les précédents accords interpalestiniens.
Après la conclusion de l'accord de réconciliation entre le Fatah et le Hamas, les deux mouvements se donnent deux mois pour résoudre les questions en suspens.
Depuis la prise du pouvoir par le Hamas dans la bande de Gaza, en 2007, séparant les Territoires palestiniens en deux blocs hostiles, plusieurs accords de réconciliation interpalestiniens ont été signés sans jamais être appliqués sur le terrain.
Le porte-parole du Fatah palestinien, Fayez Abou-Eita, salue la décision du Hamas de dissoudre le Comité administratif, perçu comme un gouvernement parallèle entravant la réconciliation.
Au terme d’une semaine de négociations au Caire, le Hamas a pris une série de décisions qui ouvrent la voie à une réconciliation avec son rival du Fatah. Les habitants de Gaza y voient le début de la fin de leur souffrance. Réconciliation palestinienne.
Le rapprochement entre Le Caire et le Hamas, d'un côté, et entre le Hamas et Dahlan de l'autre, est plus d'ordre tactique que stratégique.
Boycottées par la majorité des factions palestiniennes dont le Hamas, tenues uniquement en Cisjordanie, les élections municipales palestiniennes ont été remportées sans surprise par le Fatah. Et n'ont fait qu'étaler une fois de plus les divisions interpalestiniennes.
Professeur de sciences politiques à l'Université Al-Qods et membre du Fatah, Ayman Al-Raqab fait le point sur les relations interpalestiniennes au lendemain du Congrès du parti, tenu il y a quelques jours sur fond de spéculations sur la succession du président Mahmoud Abbas Abou-Mazen. Interview.
L'ambassadeur de Palestine au Caire et membre du comité central du Fatah, Barakat Al-Farra, parle des conséquences du report des élections et des relations avec le Hamas.
Ayman Al-Raqab, l’un des dirigeants du Fatah et professeur de sciences politiques à l’Université d’Al-Qods à Jérusalem, revient sur les raisons des échecs des tentatives de réconciliation interpalestinienne et sur l’initiative française pour la paix.