Avec une multiplication des acteurs régionaux et internationaux, le conflit syrien se noie dans la confusion et fait criandre les pires scénarios.

Les relations entre l’Iran et les pays du Golfe, notamment Bahreïn, se sont à nouveau détériorées. Avec, comme toujours, en toile de fond, le conflit chiites-sunnites.

Donner la voix à des opposants syriens modérés, créer une opposition unifiée et inclusive en vue d'une éventuelle résolution politique du conflit syrien. Tel est le but du Caire, explique Nazih El Naggary, sous-directeur du cabinet du ministre égyptien des Affaires étrangères, lors d’une réunion du comité de suivi de l’opposition syrienne jeudi dernier au Caire.

Pour mettre fin aux conflits internes, le prési­dent soudanais Omar Al-Béchir se dit prêt à observer une trêve avec les rebelles afin d'instau­rer un dialogue national.

Des pourparlers au plus haut niveau se tiennent depuis plusieurs jours entre les deux Corées pour résoudre la crise qui risque de dégénérer en conflit armé.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a fixé la date du 1er novembre prochain pour des législa­tives anticipées, alors que le spectre d’un conflit national majeur se profile à l’horizon.

L’opération Flèche d’or menée par la résistance populaire, avec l’appui de la coalition arabe sous la houlette de l’Arabie saoudite, a permis de reprendre le contrôle de la ville d’Aden et de changer les rapports de force sur le terrain.

Abdel-Bari Atwane, journaliste et analyste arabe, estime que Riyad ne considère plus les Frères musulmans comme un ennemi politique.

La bande de Gaza a été le théâtre de 3 guerres en 6 ans. La dernière en date remonte à exactement un an. Durant ce conflit, le plus long, le plus meurtrier et le plus destructeur des trois, 2 251 Palestiniens ont été tués, dont 551 enfants, plus de 10 000 blessés et quelque 100 000 se retrouvent à la rue. Côté israélien, 73 personnes ont été tuées, dont 67 soldats.

Alors que les réfugiés palestiniens occupent la part du lion dans les rapports onusiens, avec la multiplication des conflits aux quatre coins du monde, le nombre de réfugiés et de déplacés atteint de graves proportions.

Depuis le début du conflit israélo-palestinien avec la création de l’Etat d’Israël en 1947, l’Onu s’est montrée incapable de régler ce conflit et d’instaurer la paix au Moyen-Orient.

Le Sultanat d'Oman essaye de profiter de ses relations avec les parties en conflit dans la crise yéménite, pour les amener à la table de négociation.

Si les acteurs du conflit au Yémen mènent aujourd’hui des pourparlers « indirects » à Genève, les armes ne se taisent pas sur le champ de bataille, avec des Houthis qui ne cessent de gagner du terrain.