Le Burkina Faso a été frappé par Al-Qaëda au Maghreb islamique (Aqmi) dans un attentat meurtrier visant des Occidentaux. Une attaque qui rappelle celle du Mali voisin, il y a deux mois.

Le Burkina Faso a été frappé par Al-Qaëda au Maghreb islamique (Aqmi) dans un attentat meurtrier visant des Occidentaux. Une attaque qui rappelle celle du Mali voisin, il y a deux mois.

« Pas crédible », « pas tenable » : la date des élections au Mali, imposée par la France, est fortement critiquée. Au-delà d’une logistique que Bamako semble incapable d’assumer, le pays reste divisé et Aqmi demeure menaçant.

La prise d’otages sur le site gazier d’In Amenas ouvre la voie à une nouvelle ère dans la lutte contre le terrorisme dans la région. Soutenu par les Occidentaux, Alger devrait être davantage impliqué.

Alors que l’intervention militaire dans le nord du pays est activement préparée, le groupe islamiste Ansar dine était invité par Ouagadougou et Alger à se démarquer « officiellement » d’Aqmi.

Lors de leur réunion cette semaine à Bamako, de hauts représentants de la communauté internationale ont exprimé leur totale « solidarité » avec le pays, lui demandant de redoubler d’efforts pour combattre les groupes armés au nord.