Malgré de récentes déclarations d’Erdogan, la Turquie dit toujours exiger le départ de Bachar Al-Assad. Le rôle d’Ankara a toujours été ambigu, entre soutien aux extrémistes en Syrie et attaques contres les Kurdes.
La Turquie s'est dotée d'un gouvernement provisoire auquel participe un parti pro-kurde (HDP) pour la première fois dans l'histoire de ce pays. Ce cabinet doit diriger le pays jusqu'aux législatives anticipées du 1er novembre prochain.
La Turquie a approuvé l'utilisation de ses bases aériennes par les avions américains et ceux de la coalition internationale, dans le cadre de la lutte contre l'Etat islamique en Syrie et en Iraq.
A l'approche du centenaire des massacres de 1915 commis par l'Empire ottoman contre les Arméniens, la tension monte d'un cran entre l'Europe et Ankara qui n'a jamais reconnu ce génocide.
Après des mois de négociations difficiles, Washington et Ankara viennent de signer l’accord sur la formation et l’équipement de rebelles syriens modérés en Turquie.
Sur fond de brouille politique, le gouvernement égyptien s’attaque pour la première fois, économiquement, à la Turquie, en suspendant la ligne maritime « Ro Ro ». Ankara n’a pas tardé à réagir.
Contrainte à coopérer avec la coalition anti-Daech, la Turquie craint, en même temps, un renforcement de la prépondérance kurde dans la région.
La Turquie et l'Iran restent hésitants face à la coalition emmenée par Washington contre l’Etat islamique. Les deux pays devraient cependant aider la coalition dans sa lutte contre Daech.
Après trois mandats de premier ministre, Erdogan est désigné pour devenir le prochain président turc. Les craintes portent sur un possible renforcement des pouvoirs présidentiels.
Après 3 ans de paralysie, les négociations pour l'adhésion de la Turquie à l'Union Européenne (UE) ont repris. Une décision saluée par Ankara qui reste cependant pessimiste sur l'issue de ces négociations.
Malgré la poursuite du processus de paix, un climat de suspicion règne entre le PKK et Ankara. Le conflit armé dans la Syrie voisine n'y est pas étranger.
Ankara a violemment rejeté les critiques allemandes sur la répression policière en Turquie, mettant en garde contre toute velléité de bloquer sa candidature à l'Union européenne.
Lors de sa visite en Turquie, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a dénoncé les propos du premier ministre turc désignant le sionisme comme un crime contre l’humanité. Il a exhorté Ankara et Tel-Aviv à la réconciliation.
Les relations entre la Turquie et les Frères musulmans se consolident. Mais ces derniers voient du mauvais œil l'hégémonie des Turcs dans la région.