Pendant que ses brouilles avec les Occidentaux se poursuivent, Ankara cherche à étendre son influence en Afrique à travers les investissements économiques, mais aussi une influence politique et militaire. Un pari difficile.

La situation politique en Iraq, la coopération interarabe et les moyens de limiter l’influence de Téhéran et d’Ankara. Des thèmes largement abordés lors d’un colloque organisé à Al-Ahram. Tour d’horizon.

L’Egypte et la Turquie ont repris, les 7 et 8 septembre à Ankara, leurs pourparlers en vue d’une reprise de leurs relations. Le Caire attend des preuves de bonne volonté.

Trois questions à D^r Mona Soliman, pro­fesseure de sciences poli­tiques à l’Université du Caire, sur les rela­tions entre la Turquie et les Etats-Unis suite à la reconnais­sance par Biden du génocide arménien.

L’Union européenne a adopté un certain nombre de sanctions contre la Turquie, en raison de ses activités en Méditerranée orientale. Une décision rejetée par Ankara qui poursuit toujours ses provocations.

Ahmed Youssef, professeur de sciences politiques à l’Université du Caire, explique les manoeuvres qui se cachent derrière les déclarations turques appelant à renouer le dialogue avec l’Egypte et les tentatives d’Ankara de briser son isolement international.

Le navire de recherche gazière turc a quitté les eaux contestées en Méditerranée orientale. Un geste d’apaise­ment turc qui ne signifie pas pour autant que la crise soit désamorcée.

Alors que le soutien militaire de la Turquie au GNA s’intensifie sur le terrain, une série de visites a été effectuée par des responsables turcs à Tripoli pour conclure de nombreux accords de coopération économiques et sécuritaires. Objectif : étendre l’influence d’Ankara en Libye et obtenir des gains économiques et géostratégiques. Explications.

Ankara a lancé deux opérations aérienne et terrestre contre le PKK dans le nord de l’Iraq. Une offensive à multiples objectifs.

La région d’Idleb, au nord-ouest de la Syrie, connaît une certaine accalmie après la trêve conclue entre Ankara et Moscou. L’accord russo-turc ne permet cependant pas de règlement définitif.

Après des semaines d'escalade dans la province d'Idleb, au nord de la Syrie, la Turquie a lancé une nouvelle opération dans la région. En laissant passer des milliers de migrants en Europe, Ankara fait pression sur la communauté internationale et joue le tout pour le tout.

Spécialiste des affaires régionales à Al-Ahram, Sameh Rashed analyse la situation sur le terrain et explique l’impact des divergences entre Moscou et Ankara en Syrie.

Ankara poursuit sa politique de provocation en déclarant à nouveau qu'elle augmenterait on soutien militaire à Tripoli si nécessaire. Une menace qui fait monter la tension.

La coopération entre Ankara et le GNA a provoqué de nombreuses réactions hostiles de par le monde. En voici les principales.

Lancée le 9 octobre, l’opération turque a ouvert un nouveau front dans le conflit en Syrie. Les conséquences de l'opération turque sont nombreuses mais dépendent de l’ampleur et de la durée de l'offensive.

Avec un bras de fer entre Washington et Ankara au sujet d’une éventuelle opération turque en territoire syrien et une offensive que le régime et son allié russe mènent depuis trois mois à Idleb contre les djihadistes, les civils continuent de subir le lourd tribut de la guerre.

L'Egypte a mis en garde la Turquie contre toute activité de forage pétrolier ou gazier au large de Chypre. Isolée sur la carte gazière de la région, Ankara affiche désormais ses convoitises en Méditerranée orientale.

L’arrestation par la Turquie de douze membres des Frères musulmans, accusés par l’Egypte d’actes de violence, afin de les extrader vers Le Caire, vise à alléger les pressions occidentales sur Ankara, accusé de complaisance avec les groupes extrémistes.