Des propos d’un ministre libanais sur la guerre au Yémen ont donné lieu à une crise ouverte entre le Liban et les pays du Golfe. En toile de fond, la domination du Hezbollah, donc de l’Iran, sur la vie politique libanaise.

La coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen a affirmé, lundi 25 octobre, avoir tué 105 rebelles houthis dans de nouveaux raids autour de la ville stratégique de Marib, cible d’intenses bombardements depuis plusieurs semaines.

Le premier ministre yéménite, Maïn Saïd, fait le point sur le conflit qui oppose l’armée aux milices houthies au Yémen et revient sur la situation humanitaire et les médiationspour mettre fin à la guerre.

Le sixième anniversaire du début de la guerre au Yémen entre les Houthis et la coalition intervient sur fond d’escalade militaire sur le terrain, mais aussi d’efforts diplomatiques pour relancer les négociations de paix.

L’Onu espérait une aide de 3,85 milliards de dollars pour le Yémen, afin d’empêcher la famine d’engloutir ce pays dévasté par la guerre et où l’enfance est désormais un enfer, elle n’en a reçu que 1,7 milliard lors de la conférence des donateurs qui a eu lieu le 1er mars, organisée virtuellement par la Suède et la Suisse.

La situation reste explosive au Yémen, où les Houthis, soutenus par l’Iran, intensifient leurs combats pour prendre la ville stratégique de Marib. Des évolutions qui ne sont pas sans lien avec le contexte régional général.

Les rebelles houthis ont intensifié leurs attaques pour s’emparer de Marib, dernier bastion du pouvoir dans le nord du Yémen, tout en reprenant leurs attaques contre l’Arabie saoudite. Une intensification des combats qui intervient malgré une nouvelle impulsion politique de Joe Biden.

Trois pays de la région ont plongé dans le chaos après 2011 : la Syrie, la Libye et le Yémen. Depuis, les tentatives internationales d’instaurer la stabilité ne s’y sont jamais arrêtées. Avec l’espoir de les sortir enfin de l’anarchie.

La famine menace 10 millions d’enfants de par le monde, de la République démocratique du Congo, au Soudan du Sud, en passant par le Yémen, le nord-est du Nigeria et le Sahel central.

Les séparatistes du sud du Yémen ont rompu, dimanche 26 mars, l'accord de paix avec le gouvernement et déclaré l'autonomie du sud du pays. Une annonce qui complique davantage la donne au Yémen, alors que le gouvernement peine à mettre fin au conflit avec les rebelles houthis, qui contrôlent une grande partie du nord.

Le cessez-le-feu annoncé au Yémen par la coalition qui soutient le gouvernement légitime dans son conflit contre les Houthis a été rejeté par ces derniers. L’Onu continue cependant de faire pression sur les rebelles pour s’engager à respecter la trêve, un préalable à tout dialogue politique.

Riyad vient de parrainer un accord entre le gouvernement yéménite et les séparatistes sudistes et d'annoncer parallèlement l'existence de contacts avec les Houthis. Deux pas témoignant de la volonté d'en finir avec la guerre au Yémen. Une mission toutefois bien difficile.

Après l'ouverture d'un nouveau front à Aden, Riyad et Abu-Dhabi ont annoncé oeuvrer conjointement à l'apaisement dans le sud du Yémen. Parallèlement, Washington a dit entamer des pourparlers avec les Houthis en vue d'une solution à la guerre dans ce pays.

L'analyste politique et membre du Conseil consultatif yéménite, Saleh Al-Nakheï, analyse la situation au Yémen, notamment suite à la décision émiratie de réduire sa présence militaire au sein de la coalition arabe menée par l’Arabie saoudite.

Etant donné leur importance stratégique et commerciale, les ports du Yémen sont au coeur des convoitises depuis le déclenchement de la guerre. Focus.

Les rebelles houthis ont commencé à se retirer de trois ports de l’ouest du Yémen au centre d’un bras de fer depuis 2018 avec la coalition progouvernementale.

Le 30e Sommet arabe ordinaire se tient du 26 au 31 mars en Tunisie avec, en toile de fond, des dossiers aussi épineux que la Syrie, la Libye ou le Yémen. Sans oublier la cause palestinienne et la lutte contre le terrorisme. Tour d’horizon.

L'Onu tente de sauver l'accord sur Hodeida, conclu en Suède en décembre. Celui-ci est mis à mal par les combats sporadiques qui continuent de se produire dans et autour de la ville portuaire stratégique de l'ouest du Yémen.

Ils ont fui le Soudan, la Syrie, l’Iraq, le Yémen... et vivent actuellement en Egypte. Si certains réfugiés espèrent rentrer chez eux dans un futur proche, d’autres ont fait

de leur terre d’accueil leur lieu de résidence permanent.

Arrachées par l'envoyé spécial de l'Onu, Martin Griffiths, les discussions entre les belligérants au Yémen se poursuivent depuis près d'une semaine en Suède. Pour le moment, l'Onu ambitionne uniquement de restaurer la confiance et de réduire les violences avant de passer à de véritables pourparlers de paix.