En marge de l’inauguration, samedi, de logements sociaux à la cité Badr, le président Abdel-Fattah Al-Sissi a abordé les défis auxquels l’Etat est confronté et les moyens de les surmonter.

C’est en grande pompe que le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a promis, jeudi 20 février, la construction de milliers de nouveaux logements dans les colonies de Jérusalem-Est.

Israël a approuvé la construction de près de 14 000 logements dans les colonies durant les 9 mois de négociations, soit une moyenne de 50 logements par jour.

Le contrat de construction d’un million de logements, signé entre l’armée et l’émiratie Arabtec, soulève de nombreuses interrogations. Hormis l’absence d’appel d’offres, c’est l’efficacité de cette solution qui est remise en doute.

Manal Al-Tibie, directrice du Centre égyptien du droit au logement, dénonce les carences des logements sociaux. Elle affirme que ce secteur est l’un des plus corrompus.

Corruption et mauvaise gestion ont fait de la promesse des logements sociaux un véritable enfer. Les promoteurs peu scrupuleux augmentent les prix sans préavis alors que leurs services sont réduits au strict minimum. Incapable de financer jusqu’au bout ces projets, l’Etat s’est désengagé, ouvrant la porte à tous les abus.

Jean Luc Bikard, président de la compagnie française de construction Outinord, exprimant son optimisme quant au futur du marché égyptien, qui marquera une ère d’extension.