L’opposition a accentué la pression sur le gouvernement pour demander des réformes à la veille des élections du printemps. Mais, Islamabad a réussi à contenir la crise.

Avec l’accord de sortie de crise signé cette semaine à Libreville, l’opposition centrafricaine a désigné à l’unanimité l’opposant et avocat Nicolas Tiangaye comme premier ministre du prochain gouvernement d’union nationale.

Vu l’état de santé du président Chavez, le vice-président, Nicolas Maduro, a désormais le champ libre pour diriger le gouvernement. Mais l’opposition pose la question de sa légitimité.

Le président Bachar Al-Assad a proposé un plan en trois étapes pour mettre fin au conflit qui secoue le pays. Mais l’opposition dénonce une tentative d’Assad pour « se maintenir au pouvoir » et réclame son départ comme condition préalable à tout règlement.

Avec l’appui de Moscou et de Washington, l’émissaire de l’Onu et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, tente de relancer un plan de sortie de crise basé sur la déclaration de Genève. Mais l’opposition refuse tout compromis politique et le pays continue à sombrer dans le chaos.

L’enquête ouverte contre les trois principaux chefs de l’opposition discrédite les appels au dialogue lancés par le régime. Le président est accusé de faire tout et son contraire.

Les non officiels 44 % de « non » marquent un recul des islamistes et laissent augurer un nouvel équilibre politique. L’opposition semble satisfaite des premiers résultats, mais les gouvernorats qui n’ont pas encore voté pourraient se prononcer très largement en faveur du « oui ».

La Coalition de l’opposition syrienne a reçu le soutien de plusieurs pays arabes et occidentaux opposés au régime de Damas. Un soutien de poids.

L’institution militaire est sortie de son silence en incitant, samedi, au dialogue entre l’opposition et le président Morsi. Lequel a décidé le même jour d’assouplir sa position.

Les dirigeants du bureau politique des Frères musulmans ont tenu des conférences de presse successives pour faire face à l’opposition et établir un front islamique uni contre les anti-Morsi.

Le pays fête le 2e anniversaire de sa révolution dans un climat tendu. Le ton monte entre Ennahda, le parti islamiste au pouvoir, et les différentes composantes de l’opposition.

Accordant des pouvoirs exorbitants au président de la République, le décret est au centre d’une vive polémique depuis sa promulgation le 22 novembre. Le chef de l’Etat a tenté cette semaine de le justifier et a appelé les Egyptiens à se prononcer sur la nouvelle Constitution, mais l’opposition libérale réclame la suppression pure et simple du décret.

Avec sa « loi de la protection de la révolution », Mohamad Morsi affirme tenir sa promesse de faire juger les responsables de crimes contre les révolutionnaires. L’opposition la perçoit comme un dangereux moyen d’oppression.

Des manifestations ont éclaté dans le royaume après la décision d’augmenter les prix de l’énergie. L’opposition réclame une intervention du roi et la mise en place de larges réformes pour contenir la vague de mécontentement.

Premier pays occidental à reconnaître la Coalition de l’opposition en tant que « seul » représentant du peuple syrien, la France va accueillir à Paris un « ambassadeur » issu de cette Coalition. Une décision dénoncée par le régime Al-Assad.

Le texte est en passe d’être finalisé alors que l’opposition dénonce une « accélération » suspecte, en plus des critiques sur la compétence des membres de l’assemblée constituante.

L’élection du président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) coïncide avec le dépôt par l’opposition d’un recours en annulation contre le décret présidentiel organisant cette dernière.

Le président de la République a tenu une série de réunions la semaine dernière avec les figures de l’opposition pour trouver une issue au blocage de l’assemblée constituante. Une démarche encourageante mais insuffisante, selon les observateurs.