Une décision de justice interdisant temporairement toute activité du Hamas sur le sol égyptien reporte sine die toute réconciliation entre le Fatah et le Hamas sous le parrainage du Caire.

Rien n'est encore clair quant à la découverte de la statue d'Apollon à Gaza. Le Hamas doit garantir la préservation de cette antiquité qu’il considère cependant comme peu islamique, mais qui pourrait lui apporter de précieux bénéfices.

Les attaques terroristes des 24 et 25 janvier, qui ont fait 6 morts et 80 blessés dans le pays, ont été revendiquées par le groupe djihadiste Ansar Beit Al-Maqdes, inspiré du Hamas. Il avait revendiqué l’attaque de Mansoura, le mois dernier.

Par ses liens avec les Frères musulmans, le Hamas est accusé, souvent à tort, de menacer la sécurité nationale. Les deux organisations poursuivent depuis longtemps des objectifs bien différents.

Depuis la détérioration des relations entre le Fatah et le Hamas en 2007, Le Caire joue le rôle de médiateur entre les deux parties. Un rôle qui a connu des succès, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Les relations égypto-palestiniennes touchent le bas-fond. Tandis que l'armée pourchasse les djihadistes dans le Sinaï, le Hamas, qui dirige la bande de Gaza, est accusé de tous les maux, et une campagne féroce est lancée contre les Palestiniens dans les médias égyptiens.

Ambassadeur palestinien au Caire et membre permanent de la Ligue arabe, Barakat Al-Fara détaille les conditions au retour des Palestiniens à la table des négociations. Il reproche par ailleurs au Hamas de faire échouer la réconciliation interpalestinienne.

Restituer aux juifs d’Egypte leurs biens, céder des terres au Hamas en contrepartie d’indemnités, livrer des informations sur des institutions égyptiennes. La relation entre les Frères musulmans et Israël est la source de toutes les suspicions.

Ghazi Hamad, vice-ministre des Affaires étrangères du Hamas, évoque le rôle essentiel de l’Egypte dans la réconciliation interpalestinienne, avant d’évoquer le processus de paix.

Des centaines de milliers de Palestiniens ont célébré le 48e anniversaire du Fatah à Gaza. Pour la première fois, depuis que le Hamas a pris le contrôle de ce territoire, que de telles festivités sont autorisées. Elles marquent un geste de bonne volonté en vue d’une réconciliation nationale.

Le Hamas (en arabe « ferveur »), ou « Mouvement de résistance islamique », est un mouvement islamiste palestinien constitué d’une branche politique et d’une branche armée se revendiquant de « résistance ».

Le Hamas a célébré cette semaine à Gaza son 25e anniversaire avec la présence inédite de son chef en exil, Khaled Mechaal, qui a prôné la réconciliation des Palestiniens et une résistance « honorable et légitime ».

Après la trêve conclue entre Israël et le Hamas, le mouvement islamiste redore son blason auprès des Palestiniens et tente surtout de s’imposer comme un acteur et interlocuteur incontournable dans la région.

3 questions à Salama Maarouf, porte-parole du gouvernement du Hamas à Gaza.

Boycottées par Hamas, les élections municipales en Cisjordanie ont été remportées sans surprise par le Fatah. Elles révèlent surtout l’ampleur de la division inter-palestinienne.