Al-Kol Yaqoul Ohébok (tout le monde dit : je t’aime) est le nouveau roman de May Telmissany. Elle y retrace l’histoire de cinq personnages réunis par la diaspora et séparés par leurs conceptions de l’amour.

La traduction du journal intime du romancier égyptien exilé Waguih Ghali vient de paraître. L’ouvrage, de deux volumes, couvre la période de 1964 à 1968 et revient sur la vie turbulente de l’auteur, sa visite en Israël en 1967, sa dépression et son suicide.

Le nouveau roman de l’écrivain égyptien Hatem Hafez, Ka Qetta Taabor Al-Tariq (comme un chat traversant la route), aborde des personnages avec lesquels on s’identifie facilement. Ils sont tourmentés par un sentiment de solitude à l’épreuve de l’exil.

Une catastrophe de plus pour les Royingyas, ce peuple oublié, forcé à l’exil, dans le silence de la communauté internationale.

L’écrivaine égyptienne Nayra Atiya esquisse le portrait de huit femmes juives égyptiennes qui ont vécu le chagrin de l’exil et de l’émigration. Zikrayat, Eight Jewish Women Remember Egypt (souvenirs, huit femmes juives se rappellent l’Egypte) est une ethnographie où histoire et mémoire semblent inséparables.

Professeur d'études arabes à l'Université de York, au Canada, et poète, l'Egyptien Walid El-Khachab se passionne pour de nombreux domaines. Bien qu'exilé depuis une vingtaine d'années, il garde des liens forts avec son pays d'origine.

Dans le livre Arman Misr ... Arman Filestine, Baïdanne An Al-Siyassa (les Arméniens d’Egypte et de Palestine, au-delà de la politique), le chercheur Magued Ezzat Israël trace le parcours des migrants et exilés arméniens, qui ont marqué la vie des deux pays.

Nouveau triste record. 70,8 millions de personnes ont dû quitter leur foyer ou pays en raison des guerres ou persécutions, a annoncé l’Onu le 19 juin. Le rapport annuel du Haut Commissariat de l’Onu pour les Réfugiés (HCR) relève que le nombre total des « déracinés » dans le monde — comptabilisant les réfugiés (25,9 millions), les déplacés internes (41,3 millions) et les demandeurs d’asile (3,5 millions) — a progressé de 2,3 millions par rapport à 2017.

Le prince Abbas Hilmi III appartient à la dynastie de Mohamad Ali pacha. De retour en Egypte depuis 1994 après de longues années passées en exil, il est très engagé dans la sauvegarde.

Essam Al-Sabry a quitté son pays, la Libye, après la Révolution arabe pour s’installer en Egypte. Cette fuite a révélé l’artiste photographe. Ses clichés culinaires le font aujourd’hui vivre, mais c’est en saisissant les visages des gens ordinaires que l’artiste vibre réellement

Que de ressemblances entre les exilés du monde entier. Rachid Taha, le célèbre chanteur algérien vivant en France et qui nous a quittés il y a deux semaines, a ému, avec sa chanson Ya Rayeh, une Palestinienne qui vit en Egypte depuis plus de vingt ans. Voici la lettre d’hommage qu’elle lui a écrite.

Ils sont quelque 700 000 à être toujours réfugiés au Bangladesh voisin, depuis voilà un an. Ce sont les Rohingyas réprimés par l’armée birmane et contraints à l’exil.

Le massacre de Deir Yassine reste l’un des forts symboles de la tragédie du peuple palestinien et marque le début de leur dépossession et de leur exil.

Pour la première fois, l’écrivain Bahaa Taher aborde certains aspects de sa vie qu’il avait jusqu’ici gardés secrets. Dans sa nouvelle oeuvre Biographie en exil, l’auteur revient sur son enfance à Louqsor et ses années d’exil en Europe.