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Affronter les Frères à l'étranger

Sunday 20 avr. 2014

Je ne peux pas ignorer que l’Egypte a réussi à resserrer l’étau autour des mensonges des Frères musulmans à l’étranger. Je ne peux nier non plus qu’elle a réussi en quelque sorte à étouffer la propagande de la confrérie dans un pays comme la Grande-Bretagne. Les choses commencent à bouger en Grande-Bretagne et au Canada. Mais pas suffisamment pour déclarer la confrérie comme groupe terroriste qui utilise la violence pour réaliser des objectifs politiques. Ce qui est qualifié de crime selon les législations nationales et internationales de par le monde.

Notre échec dans l’affrontement du terrorisme de la confrérie au niveau international revient à l’hésitation des institutions de l’Etat égyptien et à la situation de chaos qui en découle. Nous avons le cas de Hazem Al-Beblawi, qui nous a trompés avec cette décision fictive de déclarer la confrérie « groupe terroriste » après d’énormes pressions. En effet, il a dépouillé la décision de sa teneur, car il ne l’a pas publiée dans le Journal officiel. Par conséquent, elle ne bénéficie pas de force juridique.

Nous avons le cas des dossiers présentés par Dr Ali Al-Ghatit et d’autres juristes reçus à la présidence, cités il y a quelques jours par le journaliste Hamdi Rizq dans son éditorial quotidien, et dont on n’a jamais entendu parler. Il s’agit de dossiers faisant état de scénarios clairs sur la manière d’affronter le terrorisme de la confrérie au niveau international, et comment il est possible de préparer des preuves juridiques pour la justice occidentale, afin d’intégrer la confrérie sur la liste des groupes terroristes même si elle ne le souhaite pas.

Nous avons le cas de la campagne de relations publiques aux Etats-Unis, qui oeuvre à améliorer l’image de l’Egypte dans les médias américains et à laquelle le gouvernement de Beblawi a refusé de s’associer, bien que cela n’induise aucun coût. Comment appeler cela ? Complotons-nous contre nos intérêts nationaux ? .

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