Amr Gamal : « Je préfère raccourcir le chemin »

A son âge, il est temps de trouver l’âme soeur, pense Amr Gamal, 35 ans, responsable de relations publiques, mais il est difficile de tomber sur elle par le plus grand, et beau, des hasards. « S’engager dans une nouvelle relation amoureuse, construire un couple durable et une famille, ce n’est pas évident. Ma grande préoccupation, c’est ma carrière. Je pense qu’il est plus facile de faire connaissance avec ma future partenaire par l’intermédiaire d’amis ou la famille pour raccourcir le chemin », souligne-t-il. « C’est vrai que dans ce genre de rencontres, chacun mobilise toute son énergie pour paraître irréprochable et plaire au conjoint potentiel, il faut donc au moins 6 mois pour faire plus ample connaissance avant de s’engager ».
Chams : « Le mariage de salon, c’est un Excel Sheet ! »

Chams, une avocate de 31 ans, a sa propre conception de l’union sacrée. Chacun doit apprendre à bien connaître l’autre, ce qui n’est pas évident dans les rencontres arrangées. « Dans ce genre de rencontres, j’ai l’impression qu’on choisit un candidat à un job où on base le choix du futur prétendant sur un certain nombre de critères : l’âge, le métier, la classe sociale, le niveau matériel, etc. Si les données de l’un et de l’autre conviennent, c’est bon ! C’est vraiment comme si on faisait un Excel Sheet ! ». Et Chams, qui trouve cela ridicule, n’accepte pas l’idée qu’une fille trentenaire soit obligée de faire des concessions.
Aya : « Peu importe la manière de rencontrer l’âme soeur »

Pour Aya, 22 ans, fitness coach et nutritionniste, peu importe de quelle manière elle pourrait rencontrer son futur conjoint. Par le biais d’intermédiaires ou d’une connaissance directe, elle n’émet aucune réserve. « L ’ i m p o r t a n t c’est de tomber sur quelqu’un de sérieux, sincère, mature et qui respecte ma carrière. Trouver un terrain d’entente qui aide à surmonter les tensions du quotidien et partager les responsabilités pour faire durer la relation de couple », dit Aya. Dans une vie de plus en plus complexe, les conjoints doivent s’entendre, faire des concessions pour éviter le déséquilibre relationnel.
Nour Omar : « Peu importe comment on s’est rencontré »

Le mariage est un projet de vie et l’amour est la condition de base. C’est ce que pense Nour Omar, une étudiante de 20 ans. Mais elle estime aussi que pour faire un bon choix, il faut aussi tenir compte de l’expérience des aînées. « Je ne vois donc pas que le mariage de salon soit une manière humiliante comme le pensent beaucoup de filles de ma génération. Il arrive parfois que les couples se connaissent via des amis ou lors des occasions. Alors, si on surnomme le mariage de salon dating, cette façon de choisir vat- elle être plus cool ? Peu m’importe, car je pense que même si le couple s’unit par amour, la vie à deux peut être difficile. En fait, rien n’est garanti ».
Lien court: