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Les élites du squash au pied des pyramides

Mercredi, 21 octobre 2020

Nour Al-Cherbini et Ali Farag ont arraché les titres de championne et champion de l’Open d’Egypte de squash, qui a eu lieu du 10 au 17 octobre au pied des pyramides, retrouvant ainsi leurs places au sommet du classement mondial. L’Open d’Egypte était aussi l’occasion pour d’autres joueurs égyptiens hommes, dames et juniors de signer leur relance.

Les élites du squash au pied des pyramides
Al-Cherbini et Farag ont battu Gohar et Moemen respectivement en finales du tournoi samedi dernier.

L’Open d’Egypte du squash, qui a eu lieu cette semaine au pied des pyramides, n’était pas uniquement un défi pour les joueurs, mais aussi un défi contre le coronavirus. En se diri­geant vers le court en plexiglas et les gradins pleins des fans du squash, on oublie complètement cette pandémie dont souffre le monde entier. Une ambiance agréable dans un site mer­veilleux. « A part le joueur égyptien Mohamad Al-Chorbagui, qui s’est excusé de pouvoir participer au tour­noi pour des raisons personnelles, tous les joueurs du quatre coin du monde ont participé à cette édition de l’Open d’Egypte. En plus, ce grand événement a été largement médiati­sé », souligne Soad Mohamad, la consultante des relations médiatiques de l’Open d’Egypte, qui ajoute que les gradins étaient complets toutes les journées. Ce qui a positivement influencé le jeu des joueurs égyptiens et étrangers. « Les tournois de l’Open d’Egypte ont été créés depuis plus de 20 ans en vue d’aider les joueurs égyptiens à jouer parmi leur public fervent et faire de bons résultats ainsi que donner la chance aux jeunes d’acquérir de l’expérience en obser­vant les grands sans se déplacer. Mission accomplie. Depuis la reprise des compétitions du squash le mois dernier, l’Egypte a organisé 2 grands événements : World Series et l’Open d’Egypte. L’Egypte est devenue le centre de rencontre de la crème de la crème du squash », souligne Amr Mansi, directeur exécutif de l’Open de l’Egypte.

Lors de cette édition merveilleuse, la championne égyptienne Nour Al-Cherbini, actuelle n°2 mondiale, a remporté l’épreuve féminine en bat­tant en finale sa compatriote Nouran Gohar, actuelle n°1 mondiale, sous le score de 3 à 0. Selon Amir Waguih, expert de squash, Al-Cherbini a mon­tré un bon niveau tout au long de l’Open. Elle a excellé en jouant en court en plexiglas. Elle possède une grande confiance en ses capacités et un calme qui lui permet de gagner facilement. Tout au long de la com­pétition, elle a gagné tous ses matchs dans un temps de 30 à 35 minutes au maximum. « Je suis vraiment contente de jouer au pied des pyra­mides parmi mon public. Ces deux facteurs sont vraiment la cause prin­cipale de ma victoire », a dit Al-Cherbini. Idem pour Ali Farag, actuel n°2 mondial, qui était ébloui de jouer sur ce site et dans une telle ambiance lui permettant non seule­ment de remporter le titre, mais aussi d’apparaître avec un niveau impec­cable. En finale, Farag a battu son compatriote Tareq Moemen, actuel n°4 mondial, sur le score de 3 à 0. Amir Waguih explique que le jeu de Farag n’était pas uniquement stable et fort lors des différentes stades de la compétition, mais aussi il a pu excel­ler jour après jour. Ce qui n’est jamais le cas des autres joueurs qui se fatiguent en arrivant aux finales de la compétition. « Je n’ai jamais réussi à remporter un tournoi sur ce site mer­veilleux. Je suis vraiment ravi de gagner, et notamment de remporter la finale contre Moemen, qui est actuellement le plus compétent joueur en circuit de squash. Moemen est un exemple à suivre », a déclaré Ali Farag.

La victoire de Farag et Al-Cherbini lors de cet open leur a permis de retrouver leurs places au sommet du classement mondial. Mais officielle­ment, ils seront les premiers mon­diaux lors du classement mensuel de la Fédération internationale de squash du mois de novembre.

Un fort retour

Les élites du squash au pied des pyramides
Al-Cherbini et Farag ont battu Gohar et Moemen respectivement en finales du tournoi samedi dernier.

En fait, il s’agit de la troisième com­pétition de squash à la suite d’un long arrêt dû au Covid-19. Contrairement à ce qui était prévu, les joueurs de squash ont démontré un excellent niveau. Durant cette longue période d’arrêt, les joueurs ont profité pour travailler leurs défauts et se sont concentrés à améliorer leurs condi­tions physiques. D’autres joueuses ont profité de cette période pour se réta­blir de leurs blessures et de retrouver leurs performances techniques. Le seul inconvénient de cet arrêt était plutôt matériel, vue que les profes­sionnels de squash ne font rien que participer aux tournois.

Ce ne sont pas uniquement les champions de squash qui sont parve­nus aux finales, mais il y a d’autres joueurs qui ont brillé lors de cette édition et ont pu attirer l’attention de tout le monde par leur jeu exception­nel, tels que Moustapha Assal, qui a terminé demi-finaliste en jouant un excellent tournoi. Ce joueur a battu tout au long de la compétition des joueurs expérimentés qui sont mieux classés que lui, tels l’Allemand Simon Rosner, l’Anglais James Willstrop et le Néo-Zélandais Paul Coll. En demi-finales, il a été difficilement battu par Ali Farag, vainqueur du tournoi, sur le score de 3 à 2. « Il y a aussi d’autres joueurs qui sont à mon avis le futur brillant de l’Egypte, tels Youssef Ibrahim, Hanya Al-Hamami, Farida Mohamad et Sana Ibrahim », note Waguih. C’était donc un rendez-vous avec des victoires égyptiennes et des nouvelles vedettes.

Chourouq Chimy

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