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Farida Osmane : « Je dispute ces Mondiaux avec assurance »

Mirande Youssef, Lundi, 15 juillet 2013

Farida Osmane, championne du monde junior 2011 et médaillée d’or aux Jeux Méditerranéens (JM) de Mersin en juin dernier, sera la vedette de l’Egypte aux Championnats du monde de natation qui se déroulent à Barcelone du 19 juillet au 4 août. Entretien.

Farida Osmane
Farida Osmane, championne du monde junior 2011.

Al-Ahram Hebdo : Quelle est l’importance de ce tournoi pour vous ?

Farida Osmane : J’ai réussi à me qualifier aux Mondiaux de Barcelone, car j’ai pu réaliser le minima qualificatif lors des deux tournois Swim Cup en Irlande et en Belgique en avril dernier. Je partici­perai aux épreuves de 100 et 50 m nage libre, et 100 et 50 m papillon. Les Mondiaux représentent pour moi le tournoi le plus difficile, car la com­pétition est très dure. Ils regroupent les stars et les champions de la disci­pline, ce qui rend ma tâche difficile. Par exemple, l’Américaine Jessica Hardy est une très forte rivale à craindre. Elle est médaillée d’or en 50 m papillon lors de l’édition des Mondiaux de Shanghai en 2011. Mais je pense que je suis dans ma meilleure forme. Je dispute ces Mondiaux avec beaucoup de confiance après mon excellente performance aux JM.

— Vous avez réalisé la seule médaille égyptienne de la natation aux JM de Mersin, en Turquie. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?

— J’étais très heureuse car les efforts que j’avais déployés pendant l’entraînement ont porté leurs fruits. Cette médaille est une récompense pour moi. J’ai remporté la médaille d’or en 50 m papillon. J’ai réalisé un record de 26,15 et j’ai pu devancer la Française Anna Santamans qui a réa­lisé un record de 26,53, ainsi que l’Italienne Silivia Di Pierto qui a fait un record de 26,63. C’est pour moi un vrai exploit, car la concurrence est très rude vu la présence des meilleures nations dans la discipline. Cette médaille m’est très chère car j’ai vécu des moments difficiles après mon élimination du premier tour aux JO de Londres 2012.

— Quel est votre programme de préparation aux Mondiaux ?

— Actuellement, je suis un pro­gramme d’entraînement spécial avec mon entraîneur ukrainien Vladimir, qui a été désigné par mon club Al-Guézira depuis 2011. Sous sa hou­lette, j’ai réalisé de grands progrès, car la qualité et le système d’entraîne­ment se sont beaucoup améliorés. Après mon retour des JO de Londres, j’ai beaucoup travaillé pour combler mes points faibles. J’ai travaillé sur­tout sur le start, le finish et la réaction, tout en continuant à travailler sur l’endurance. J’ai essayé aussi de me concentrer sur les 100 m papillon, car en s’améliorant dans cette distance, les 50 m papillon s’améliorent auto­matiquement. Je m’entraîne chaque jour au rythme de deux séances par jour dans mon club Al-Guézira. J’ai effectué avec la sélection un camp d’entraînement intensif d’un mois, en avril dernier au stade du Caire. Avant les JM, j’ai effectué un autre stage d’entraînement en Turquie.

— Quels sont vos projets d’ave­nir ?

— J’ai beaucoup d’ambitions. Je viens de terminer mes études secon­daires selon le système américain. J’ai pu m’inscrire dans une univer­sité américaine, en Californie, où je vais étudier l’économie. J’ai pris la décision de poursuivre mes études universitaires aux Etats-Unis car je veux poursuivre un entraînement plus professionnel. Aux Etats-Unis, je vais m’entraîner avec l’équipe de l’université, car le système d’études accorde aux athlètes l’opportunité de s’entraîner quelques heures durant la journée. En plus, c’est un système qui aide à suivre un mode de vie qui forme des champions. Cela me per­mettra de réaliser des exploits à l’avenir. Mon objectif principal est une médaille olympique à Rio De Janeiro en 2016.

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