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Qualifications pour les JO : Les choses sérieuses commencent

Doaa Badr, Lundi, 31 décembre 2018

Cette année s'annonce intense et décisive pour les athlètes égyptiens. Ils tenteront de décrocher leur ticket pour les Jeux Olympiques (JO) de Tokyo 2020, dont les qualifications commenceront dès février prochain.

Qualifications pour les JO : Les choses sérieuses commencent
Mohamed Ihab vise à confirmer sa qualification olympique en 2019. (Photo : www.iwf.net)

A partir du mois de février 2019 c o m m e n c e r a la période de qualification pour les Jeux Olympiques (JO) de Tokyo 2020. 2019 sera donc une année très importante pour le sport égyptien en général et pour les disciplines olympiques en particulier. Vers la fin de l’année, la qualification d’une grande partie des athlètes sera fixée. Il existe plusieurs moyens de se qualifier pour les JO. Pour la plupart des disciplines, les athlètes se qualifient par le biais des Championnats continentaux ou le classement de la Fédération internationale. Or, dans quelques sports, la qualification olympique se fait seulement à travers le classement olympique de la Fédération internationale.

Plusieurs athlètes égyptiens ont effectué leurs premiers pas vers la qualification olympique en 2018 déjà.

Dans les disciplines phare de l’Egypte, ils ont réalisé d’excellentes performances la saison dernière, débutant ainsi le trajet vers le ticket olympique, à l’exemple des haltérophiles Mohamed Ihab et Sara Samir, les deux médaillés de bronze aux JO de Rio de Janeiro 2016. L’haltérophilie égyptienne a notamment réalisé une très bonne performance aux Mondiaux 2018, en se classant à la 12e place, avec 6 médailles, dont une d’or, 3 d’argent et 2 de bronze. Ces 6 médailles ont été décrochées par les deux vedettes de l’équipe, Sara Samir (71 kg) et Mohamed Ihab (81 kg). « Ces Mondiaux ont représenté la première étape en vue de la qualification olympique. Les haltérophiles ont commencé à collectionner des points pour la qualification olympique. Le système des qualifications pour les prochains JO a été modifié. Le nouveau système est individuel. Chaque haltérophile doit donc participer à deux Mondiaux et quelques compétitions internationales avant les JO pour réunir des points dans le but de se classer parmi les 8 meilleurs haltérophiles au classement mondial, ce qui lui permettra de se qualifier pour les JO. Cette année est encore plus importante, car les athlètes pourront confirmer tôt leur qualification », dit Mahmoud Mahgoub, président de la Fédération égyptienne.

Un surplus d’efforts

En taekwondo, l’autre discipline qui avait décroché une médaille olympique pour l’Egypte en 2016 grâce à Hedaya Malak, la situation n’est pas la même. Les taekwondoïstes égyptiens n’ont en effet pas réalisé des résultats remarquables en 2018, à l’exception de Seif Eissa, qui a remporté 2 médailles de bronze au Grand Prix de Taïwan et de Manchester, pour clôturer la saison à la 4e place au classement olympique de la catégorie des -80 kg, et ce, malgré une blessure en fin de saison. Donc, les athlètes égyptiens devront déployer davantage d’efforts en 2019 pour améliorer leur classement olympique et assurer leur ticket pour Tokyo en se classant parmi les 5 premiers, fin décembre 2019. Sinon, ils possèdent une dernière chance de qualification à travers les éliminatoires africaines qui auront lieu en 2020 au Maroc et qui offrent des tickets pour les 2 premiers de chaque catégorie de poids olympique.

Pour le karaté, qui fera son entrée comme discipline olympique lors des Jeux de Tokyo 2020, le principal moyen de qualification est de se classer parmi les 4 premiers d’une des catégories de poids olympique dans le classement olympique. Lors des Mondiaux 2018, 2 karatékas seulement ont décroché des médailles : Giana Farouk Lotfy (61 kg) et Shaymaa Abouel Yazed (+68 kg). Les deux médaillées égyptiennes ont confirmé leur place dans la « Tokyo 2020 Standing », en se classant respectivement à la 3e et la 8e places. D’autres karatékas possèdent de bons classements olympiques après avoir décroché des médailles dans les Grands Prix. Mais l’année 2019 sera encore très importante, puisque la qualification olympique pour le karaté se décidera en avril 2020. Ces exemples reflètent l’importance de l’année 2019 pour toutes les disciplines olympiques, qui ont aussi besoin de plus d’attention de la part du gouvernement. Le ministère de la Jeunesse et du Sport, présidé par Achraf Sobhi, doit financer davantage les Fédérations égyptiennes, afin de leur permettre de réaliser leurs programmes de préparation et d’assurer leur qualification olympique.

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