Farag Al-Emari, président de la Fédération égyptienne. (Photo : Facebook des athlètes)
Al-Ahram Hebdo : Comment évaluez-vous cette saison 2015 ?
Farag Al-Emari : Je suis très satisfait de la performance égyptienne. Les résultats des athlètes ont prouvé que nous sommes sur la bonne voie. Nous avons réalisé plusieurs buts : d’abord, nous avons amélioré les classements mondiaux et olympiques de tous nos athlètes. Ensuite, nous avons donné un coup de rajeunissement à l’équipe en intégrant de jeunes athlètes qui ont réalisé d’excellents résultats, tels Moaz Nabil (54 kg), médaillé d’or aux Jeux africains à 18 ans seulement, et Rawan Al-Réfaï, 5e aux Mondiaux à 18 ans. En plus du retour de notre champion Ghofran Zaki, ancien médaillé de bronze aux Mondiaux, et Siham Al-Sawalhi. Nous pouvons confirmer que nous avons réalisé des exploits lors de cette saison. Notre meilleure performance a été obtenue, lors du Grand Prix de Russie, en décrochant 2 médailles de bronze avec Hédaya Malak et Siham Al-Sawalhi. Puis lors des Jeux africains, nous avions réalisé un nombre record de médailles : 7 médailles d’or, 4 d’argent et 4 de bronze. Mieux encore, pour la première fois dans l’histoire, l’Egypte s’est qualifiée pour le Grand Prix de Manchester avec 10 athlètes, soit un nombre record.
— Les Egyptiennes ont été les vedettes cette saison …
— L’Egypte possède actuellement sa meilleure génération de filles. Avoir plusieurs athlètes d’un très haut niveau améliore la concurrence et les stimule pour progresser. En outre, le taekwondo jouit d’un grand intérêt, car le ministère de la Jeunesse et du Sport accorde beaucoup d’importance à cette discipline en finançant les stages de préparation et le grand nombre de compétitions. Il faut savoir aussi que la concurrence chez les hommes est plus serrée, vu la présence de géants qui dominent le taekwondo depuis des années.
— Après cette saison pleine de succès, comment préparez-vous l’avenir ?
— Nous attendons la qualification de Hédaya à travers le classement olympique qui sera définitif après la finale du Grand Prix. En même temps, toute l’équipe se trouve en stage de préparation pour les éliminatoires africaines qualificatives pour les JO et qui auront lieu en janvier prochain. Durant cette préparation nous devrons travailler sur les points faibles des athlètes. Après cette saison intensive, nous avons découvert que le niveau technique des athlètes est très élevé, mais leur état physique nous inquiète. Donc, il faudra travailler sur cette carence afin d’arriver prêts aux éliminatoires africaines.
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