Les dirigeants des pays pauvres ont critiqué les gouvernements riches et les compagnies pétrolières pour avoir contribué au réchauffement climatique, utilisant leurs discours de mardi pour exiger qu'ils paient pour les dommages infligés à leurs économies.
Les petits Etats insulaires déjà secoués par des tempêtes océaniques de plus en plus violentes et l'élévation du niveau de la mer ont appelé les compagnies pétrolières à débourser une partie de leurs énormes bénéfices, tandis que les Etats africains en développement ont appelé à davantage de fonds internationaux pour l'adaptation.
« L'industrie pétrolière et gazière continue de générer près de 3 milliards de dollars de bénéfices par jour », a déclaré Gaston Browne, premier ministre d'Antigua, s'exprimant lors de la conférence au nom de l'Alliance des petits Etats insulaires. « Il est temps que ces entreprises se voient obligées de payer une taxe sur leurs bénéfices pour financer les pertes et dommages », a-t-il déclaré.
Les discours reflétaient la tension dans les négociations internationales sur le climat entre les Etats riches et les Etats pauvres, alors que les délégués assistaient à la deuxième journée complète de la conférence de deux semaines de l'Onu dans la station balnéaire de Charm Al-Cheikh.
Les pays occidentaux riches ont tendance à être les défenseurs les plus virulents de la réduction des émissions, mais sont aussi ceux qui ont le plus contribué aux gaz à effet de serre après plus d'un siècle d'industrialisation axée sur les combustibles fossiles.
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