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La COP27 à Charm Al-Cheikh en 2022

Racha Darwich , Racha Darwich , Mardi, 28 septembre 2021

L’Egypte se prépare à accueillir en 2022 la COP27. Une première pour l’Afrique.

La COP27 à Charm Al-Cheikh en 2022

Le président Sissi a déclaré dans son discours lors de la séance inaugurale de l’Assemblée générale des Nations-Unies que l’Egypte accueillera en 2022 la 27e Conférence des parties signataires de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP27). « La décision de l’Egypte de demander à organiser cette conférence émane de sa conviction quant à l’importance de la question des changements climatiques aux niveaux national et international. Accueillir cette conférence traduit l’engagement politique de l’Egypte envers le dossier du climat », a déclaré Yasmine Fouad, ministre de l’Environnement. En fait, c’est la première fois que le continent africain accueille cet événement important. L’Egypte poursuit ses efforts avec ses partenaires africains pour faire face au défi des changements climatiques. Un rôle qu’elle avait entamé en 2015 lors de la signature de l’Accord de Paris sur le climat, étant donné qu’elle assurait la présidence de la Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement (CMAE). « L’Egypte avait alors oeuvré à unifier les rangs en Afrique avant la Conférence de Paris et a annoncé les deux initiatives africaines pour l’énergie renouvelable et l’adaptation aux changements climatiques à la Conférence de Paris afin de répondre aux besoins de l’Afrique », explique la ministre.

Les préparatifs sont en cours

En fait, l’Egypte a commencé très tôt à préparer la conférence grâce à une étroite collaboration avec le Secrétariat de la Convention sur les changements climatiques, les Nations-Unies et les autres partenaires afin d’aplanir les obstacles. C’est ainsi que le ministère de l’Environnement a formé un comité regroupant les ministères concernés afin de commencer les préparatifs. Ce comité a accueilli la délégation des Nations-Unies concernée par l’organisation de la conférence pour discuter des mesures logistiques, des équipements informatiques et des mesures de sécurité nécessaires. La délégation a également visité le centre des conférences de Charm Al-Cheikh, ainsi que les hôtels qui devront héberger les participants. Cette station balnéaire avait déjà accueilli en novembre 2018 la 14e conférence des parties signataires de la Convention sur la diversité biologique COP14 avec la participation de 190 pays.

Au terme de la tournée de la délégation à Charm Al-Cheikh, la directrice du service des conférences à l’Onu, Laura Lopez, a fait l’éloge des efforts déployés pour faciliter la mission de la délégation des Nations-Unies, précisant que l’Egypte a présenté un dossier complet sur les efforts déployés dans le dossier des changements climatiques et les préparatifs de la COP27 en 2022, notamment après les changements apportés à l’organisation des conférences après la pandémie du Covid-19. « La prochaine édition de la conférence du climat COP26, prévue en novembre prochain en Grande-Bretagne, sera différente à cause de l’application des mesures de prévention », explique Lopez. Par ailleurs, la coordinatrice résidente du programme de développement des Nations-Unies en Egypte, Elena Panova, a annoncé sa participation à la préparation de cet événement important en coopérant avec l’Etat égyptien pour présenter le soutien technique nécessaire, déterminer les priorités et organiser les différentes manifestations et activités de la conférence.

COP26, un tournant

Chaque année, 197 pays participent au sommet du climat afin de discuter le dossier des changements climatiques et les plans de chaque pays pour faire face à ce problème dont les séquelles commencent à peser sur l’humanité. En fait, le premier ministre britannique, Boris Johnson, dont le pays accueille en novembre prochain la COP26, a entièrement consacré son discours à la tribune de l’Assemblée générale de l’Onu à la crise climatique, précisant que la réunion de Glasgow sera un « tournant pour l’humanité ». Dans le même contexte, le secrétaire général, Antonio Guterres, a lancé une mise en garde en déclarant que « le monde est en route vers le seuil catastrophique de 2,7 C », soulignant que sans changement de trajectoire, la COP26 risque de se terminer sur un échec.

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