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La longue histoire de la JIFA

Sabah Sabet , Mercredi, 03 août 2022

La Journée Internationale de la Femme Africaine (JIFA) existe depuis 1964 et est l’initiative d’Aoua Keïta, une femme politique et militante malienne.

La longue histoire de la JIFA

Elle fut une figure de l’indépendantisme, du syndicalisme et du féminisme au Mali. Le 31 juillet est la date choisie pour cette journée parce que ce jour-là en 1962, des femmes de l’ensemble du continent africain s’étaient réunies à Dar Es-Salam (Tanzanie) pour la première fois et avaient créé la toute première organisation dédiée aux femmes africaines : l’Organisation panafricaine des femmes. Le but de ces femmes était, malgré les différences ethniques et linguistiques, d’unir leurs forces, de travailler ensemble autour d’un idéal commun, notamment celui de contribuer à l’amélioration significative des conditions de vie de la femme africaine et à son émancipation. A la suite de cette rencontre des femmes africaines, la JIFA a été promulguée par les Nations-Unies en 1962 avant d’être officiellement consacrée le 31 juillet 1974, lors du premier Congrès de l’Organisation panafricaine des femmes qui s’est tenu au Sénégal.

Cette année, à l’occasion de la Journée mondiale de la femme africaine, certaines initiatives viennent de voir le jour comme par exemple l’« Affirmative Finance Action for Women in Africa ». Dans le cadre de cette nouvelle initiative, la Banque africaine de développement a donné le 26 juillet à Dar Es-Salam le coup d’envoi de sa première édition d’« AFAWA Finance Series » en collaboration avec le Fonds africain de garantie et l’Association des banquiers de Tanzanie. L’objectif de cette initiative est de permettre de mieux cerner les arguments économiques en faveur d’un meilleur accès des femmes au financement en Tanzanie et sur le continent.

Dans le domaine de la santé, les dirigeants de l’Union africaine ont lancé, le 18 juillet, une initiative dénommée Education Plus. Elle a pour objectif de faire face aux situations qui menacent l’avenir des jeunes filles et femmes en Afrique subsaharienne, notamment les infections au sida, en retenant davantage de filles dans l’éducation jusqu’à la fin de l’enseignement secondaire. L’initiative Education plus est aussi un outil qui permettra de réduire les discriminations en matière d’égalité de genre.

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