Né à Al-Qénawiya, un petit village dans la province de Qéna, dans le sud de l’Egypte, Hassan Abdel-Mawgoud a réussi à refléter les nuances de la personnalité saïdie dans ses œuvres littéraires. Il a obtenu une licence de lettres et pédagogie de l’Université de Ganoub Al-Wadi en Haute-Egypte, avant de débarquer au Caire et de travailler comme journaliste à l’hebdomadaire Akhbar Al-Adab. Entre la mégapole du Caire et ses origines, il a tracé un univers qui lui est propre. Lors de l’attribution du prix Sawirès en 2005 pour son roman Aïn al-qott (l’œil du chat, Merit, 2004), qui a remporté le 2e prix de la nouvelle des jeunes, on a loué son traitement nouveau de la réalité en Haute-Egypte. Son premier récit a été un recueil de nouvelles intitulé Saq wahida (unijambiste, Merit, 2003). Ses deux œuvres sont traduites en allemand. Il vient de publier un nouveau roman Nassiet Bata (du côté de Bata, Merit, 2012), dont nous publions ici un extrait. Journaliste dans les pages littéraires, il a aussi obtenu le prix de la presse arabe décerné par le club de Dubaï pour la culture en 2003.
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